Bien et bonheur chez Kant
Auteur / Autrice : | Florian Ganier |
Direction : | Monique Castillo |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 16/12/2016 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Cultures et Sociétés (Créteil ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Lettres, Idées, Savoirs (Créteil) - Lettres Idées Savoirs / LIS |
Jury : | Président / Présidente : Guillaume Le Blanc |
Examinateurs / Examinatrices : Monique Castillo | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Mai Lequan, Juliette Grange |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Deux conceptions de l’union du bien et du bonheur s’opposent généralement. Selon la première, avoir conscience du bien suffit pour être heureux. Et selon la seconde, avoir conscience du bonheur suffit pour être vertueux. Cette thèse montre qu’il est possible de résoudre cette opposition, par une synthèse de concepts (entre le bien et le bonheur). Pour Kant, il est possible d’unir la vertu (le bien suprême) et le bonheur, c’est-à-dire d’unir la « morale » et la vie naturelle de l’homme. Il s’agit de réaliser la destination « morale » de l’homme. Pour cela, il faut trouver un accord entre le bien suprême et le bonheur. Cela est possible notamment par la paix, qui est pour Kant l’accord entre les hommes, comme but pour l’espèce humaine. Pour Kant, la « morale » doit être pensée de façon transcendantale, et non pas empirique. C’est pourquoi, l’union totale et définitive de la vertu et du bonheur est impossible. Cependant, cet idéal conduit l’homme et la société à une continuelle transformation (un perfectionnement de soi-même), cela en vue de rapprocher les générations futures du but suprême (le souverain bien).