Auteur / Autrice : | Véronique Fortun |
Direction : | Hélène Bézille-Lesquoy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l’éducation |
Date : | Soutenance le 02/12/2016 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Cultures et Sociétés (Créteil ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire interdisciplinaire de recherche sur les transformations des pratiques éducatives et des pratiques sociales (Créteil) - Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche sur les Transformations des pratiques Éducatives et des pratiques Sociales |
Jury : | Président / Présidente : Brigitte Albero |
Examinateurs / Examinatrices : Georges Ferone | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Séraphin Alava, Thierry Ardouin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La recherche, qui fait l’objet de cette thèse, pose la question de la contribution des espaces dits de e-learning dans la formation continue d’enseignants. Elle aborde plus spécifiquement les effets des espaces ou environnements numériques « situés », appelés communautés virtuelles, sur les façons de vivre, d’exercer et d’enrichir sa formation ainsi que d’aborder une nouvelle situation professionnelle. Elle s’intéresse particulièrement aux usages du numérique situés dans des espaces interstitiels où interagissent de façon réciproque des modalités d’apprentissage formel et informel. Le cadre conceptuel et théorique, emprunté au courant ethnologique de la sociologie des usages, porte sur le concept de communauté de pratiques et de pratiques communautiques. Il considère les usages du numérique comme constitutifs de manières de faire singulières ou d’inventions du quotidien grâce à ces espaces et en fonction de différents éléments (ou logiques) qui en facilitent ou en contraignent les usages. Dans le cadre d’une monographie, en procédant à une observation de deux espaces en ligne (un mis à disposition par l’organisme de formation et l’autre avec le support de la messagerie électronique), en menant des entretiens compréhensifs et en analysant le contexte institutionnel, sont croisées différentes sources de données. Les résultats indiquent l’émergence d’espaces interstitiels prenant appui sur des formes de sociabilité électronique. Ces espaces sont localisés à mi-chemin entre des pratiques dans une institution de formation et des pratiques quotidiennes, personnelles ou groupales. Les apports de la recherche sont d’établir un cadre conceptuel et méthodologique ainsi que de parvenir à une meilleure compréhension du rôle de l’apprentissage informel et de la sociabilité numérique dans les contextes de l’usage du numérique et de la formation continue des enseignants.