Analyse d'images satellitaires et développement d'outils informatiques pour modéliser le transfert de CO₂ à l'interface air-mer dans les régions subantarctique et antarctique (secteur Australien)
Auteur / Autrice : | Mohamed Benallal |
Direction : | Franck Touratier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 19/09/2016 |
Etablissement(s) : | Perpignan |
Ecole(s) doctorale(s) : | Energie et Environnement |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut de modélisation et d'analyses en géo-environnement et santé (Perpignan) |
Laboratoire : UMR 228 Espace-Dev- Espace pour le développement | |
Jury : | Président / Présidente : Nadine Le Bris |
Examinateurs / Examinatrices : Nadine Le Bris, Katerina Souvermezoglou, Catherine Goyet, Marie-Claude Simon-El Jai, Nathalie Lefevre | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nadine Le Bris, Katerina Souvermezoglou |
Mots clés
Résumé
Un algorithme de calcul du flux air-mer de CO2 en utilisant les données satellitaires (sat) est développé et présenté dans cette thèse. Les paramètres utilisés pour ce calcul sont : la température à la surface de l’océan (SST) et la Chlorophyllea du satellite MODISAqua, la salinité (SSS) estimée par la SST de MODISAqua en utilisant la RLM, la fugacité du CO2 dans l’eau (fCO2eau) estimée par la SST et la Chla de MODISAqua en utilisant les FNNs, le CO2 atmosphérique de la station Cape Grim et la vitesse du vent des deux satellites ASQAT et QSCAT. Les données in situ récoltées sur le RV L’Astrolabe sont utilisées pour créer et valider les modèles. Ces derniers sont testés en utilisant les données sat. Cette étude se focalise sur le secteur australien de l’océan austral. Les résultats montres une amélioration de l’estimation de SSS par sat avec une précision de ±0.16 en utlisant la SST et la latitude, une bonne estimation de la fCO2eau d’une précision de ±9.45 µatm et un calcul du FCO2 avec une erreur de ±3 mmol CO2 m−2 d−1. Les programmes et modèle développé dans cette thèse on permet d’interpoler le FCO2. Dans la période du printemps à l’été austral, cette région devient de plus en plus un puits de CO2 atmosphérique au fil des années.