Auteur / Autrice : | Imen Menif Masmoudi |
Direction : | Liliane Rioux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 13/12/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Parisien de Psychologie Sociale (EA 4386 ; 2009-...) |
Jury : | Président / Présidente : Patrick Gosling |
Examinateurs / Examinatrices : Liliane Rioux, Patrick Gosling, Emmanuel Jovelin, Mariela Pavalache, Dalel Nabli Bouzid | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Emmanuel Jovelin, Mariela Pavalache |
Résumé
Le confort est devenu un enjeu major dans le monde de travail. Parmi les diverses disciplines qui s’intéressent à ce concept, nous avons choisi d’articuler deux disciplines, l’architecture et la psychologie environnementale, pour mieux le cerner. Ainsi nous nous sommes appuyés sur les travaux de Vischer (2004) et Rioux (2013) en psychologie environnementale et ceux de « la démarche HQE » en architecture pour définir le confort par deux dimensions : physique et psycho-environnemental (évaluatif et psychologique). La dimension physique sera cernée par « la démarche HQE » et la dimension psycho-environnementale par la satisfaction environnementale au travail (confort évaluatif) et l’attachement au lieu de travail (confort psychologique). Notre travail de doctorat se propose de comparer le confort psycho-environnemental des soignants dans deux structures hospitalières tunisiennes se différenciant par leur architecture (pavillonnaire et monobloc) et de cerner l’impact des variables psycho-organisationnelles (épuisement professionnel, stress au travail et stratégies de coping) sur le confort psychologique dans ces deux hôpitaux. Une enquête par questionnaire a été menée auprès de 297 soignants travaillant dans les deux hôpitaux. Les résultats montrent notamment que les soignants de l’hôpital monobloc sont plus attachés mais moins satisfaits de leur environnement de travail que ceux de l’hôpital pavillonnaire ; ils se sentent plus épuisés et stressés et utilisent davantage de stratégies de coping centré sur l’émotion. L’impact des variables psycho-organisationnelles sur le confort psychologique des soignants diffèrent en fonction du type d’hôpital.