Thèse soutenue

L’économie végétale des agglomérations gallo-romaines de Beaune-la-Rolande, Châteaubleau et Châteaumeillant

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Auteur / Autrice : Florian Jedrusiak
Direction : Paul Van Ossel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire et archéologie des mondes anciens
Date : Soutenance le 10/12/2016
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Université Paris Nanterre)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Équipe Espaces, pratiques sociales et images dans le monde grec et romain (Nanterre)
Equipe de recherche : Archéologies et sciences de l'Antiquité (Nanterre ; 1999-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-Pierre Brun
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Brun, A. Simon Esmonde Cleary, Frédéric Trément, Laurent Bouby, Philippe Marinval
Rapporteurs / Rapporteuses : A. Simon Esmonde Cleary, Frédéric Trément

Résumé

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Le but premier de ce travail est de préciser l’importance des productions végétales au sein des agglomérations secondaires gallo-romaines du centre bassin parisien. Le corpus est motivé par des choix chronologiques et géographiques : l’ensemble des sites est localisé au sein du bassin parisien et occupé entre le Ier et le Ve siècle ap. J.-C. Qu’entendons-nous par productions végétales ? Nous percevons trois cas différents : les productions végétales agricoles et donc alimentaires, que nous retrouvons par exemple dans les contextes urbains sous la forme des céréales produites, en l’état actuel de nos connaissances, dans les exploitations agricoles ; les productions vivrières, toujours alimentaires, produites directement dans les agglomérations (comme les potagers et les vergers) ; les productions végétales qui servent non pas à l’alimentation mais à l’artisanat. C'est le cas du bois du noisetier en vannerie. Le raisonnement autour des productions vivrières est une question centrale : que produisaient les urbains ? Où ? Quelle pouvait être l’importance de ces productions végétales alimentaires ? Afin d'y répondre, notre réflexion se porte sur les espaces non couverts des agglomérations secondaires. Il est certain en effet que la mise en culture des espèces végétales potagères et fruitières nécessite une source de lumière : elle n’est donc praticable que dans des espaces non couverts ou « non bâtis ».