Auteur / Autrice : | Graziano Tassi |
Direction : | Christophe Mileschi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études italiennes |
Date : | Soutenance le 09/12/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches en littérature et poétique comparées (Nanterre, Hauts-de-Seine) |
Jury : | Président / Présidente : Silvia Contarini |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Mileschi, Silvia Contarini, Oreste Sacchelli, Camillo Faverzani, Giuliana Benvenuti | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Oreste Sacchelli, Camillo Faverzani |
Mots clés
Résumé
L’objectif de cette thèse est d’analyser comment la littérature et le cinéma ont représenté la ville de Milan au cours de la décennie 1955-1965, qui précède et suit de peu ce que la grande majorité des historiens appelle maintenant « le miracle économique » des années 1958-1963. Avec cette étude, nous avons essayé de retracer le portrait réel et imaginaire d’une ville qui, au moment du « miracle économique », semble connaître et contenir toutes les dynamiques de changement, qu’à une plus grande échelle connaît le pays tout entier. Pour ce faire, nous avons adopté une démarche interdisciplinaire qui nous a conduit à étudier les formes réelles de la ville à travers des ouvrages d’histoire, d’architecture, d’urbanisme et de sociologie pour ensuite les confronter avec leurs représentations imaginaires dans la littérature et le cinéma. Ce choix était dicté par la conviction que la complexité de la ville, en tant qu’objet d’étude, intègre divers niveaux de structuration : physique, économique, social mais également temporel et imaginaire. Cette thèse est composée de cinq parties qui vont de l’analyse de la forme urbanistique de la ville à l’examen de sa composition sociale. Au terme de notre travail nous pouvons ainsi dégager trois « images », en apparence contradictoires, qui semblent définir la ville lombarde : « la ville dynamique », « la ville du capital » et « la ville cristallisée ». Ces trois images s’expriment au travers d’une grande variété de modalités de représentation, de styles et de tons, qui semblent former une vaste mosaïque d’expressions artistiques reflétant la complexité, les relations, les contrastes et les conflits qui caractérisent la ville de Milan au moment du « miracle économique ».