L’élevage des chevaux du III° au VI° siècle après J.-C. : permanences et mutations de l'élevage des équidés à travers l'étude des haras, des techniques, des races et des échanges
Auteur / Autrice : | Amandine Cristina |
Direction : | Hervé Inglebert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire et archéologie des mondes anciens |
Date : | Soutenance le 21/11/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : ArScAn. Archéologies et sciences de l'Antiquité (Nanterre ; 1999-....) |
Jury : | Président / Présidente : Étienne Wolff |
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Inglebert, Étienne Wolff, Michel Molin, Christophe Badel, Josiane Barbier, Stavros Lazaris | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Molin, Christophe Badel |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Depuis sa domestication, le cheval revêt différents enjeux économiques, sociaux, politiques, et même religieux inhérents au fonctionnement de nombreuses cultures. C’est pourquoi il est devenu un sujet d’étude à part entière. Pour autant, la question de l’élevage a été peu traitée par les historiens. Or, ne pas s’interroger sur l’élevage et sur les motivations des éleveurs revient à oublier le point de départ de toute histoire abordant les divers usages du cheval. L’élevage, c’est veiller à la fois à la reproduction, à la naissance, au développement et à l’entretien d’un animal. Pour le nourrir, le sélectionner, le soigner, l’exploiter, il faut beaucoup de temps, de soins, de connaissances, de patience, beaucoup d’hommes bien sûr et des structures adaptées : les haras. C’est pourquoi, cette activité était réservée à l’élite et s’inscrivait au sein d’une certaine idéologie aristocratique : le cheval de l’Antiquité était un cheval de prestige. Grâce aux sources littéraires, iconographiques et archéologiques, nous étudierons les permanences et les mutations qu’a connu l’élevage pendant une période charnière (entre la fin de l’Empire romain d’Occident et la création des royaumes romano-germaniques). Ainsi, nous entendons mesurer les impacts des invasions et de l’assimilation des peuples barbares dans l’Empire sur l’élevage des chevaux et comment et pourquoi, malgré des bouleversements, politiques, sociaux et économiques, cette activité est restée prospère. Ceci permettra de comprendre qui élevait des chevaux, quels facteurs poussaient à l’organisation d’un cheptel chevalin, dans quels types de structures cela était organisé, quels méthodes et savoirs étaient requis et comment le cheval devint un élément de référence pour classer un homme au sein de la société.