Thèse soutenue

Du Processus de Barcelone à l´Union par la Mediterranée : une histoire récente et perspective de la politique euroméditerranéenne

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Auteur / Autrice : Miguel Ángel González Claros
Direction : Marie-Claude ChaputJulio Pérez-Serrano
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études romanes
Date : Soutenance le 02/02/2016
Etablissement(s) : Paris 10 en cotutelle avec Universidad de Cádiz
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Études romanes (Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Ricardo Manuel Martín de la Guardia
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Claude Chaput, Julio Pérez-Serrano, Ricardo Manuel Martín de la Guardia, István Szilágyi, José A. López Sánchez, Mercè Pujol Berché
Rapporteurs / Rapporteuses : István Szilágyi

Résumé

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Ces vingt dernières années la politique euro-méditerranéenne n’a pas été l’échec amplement commenté dans la bibliographie espagnole et française dans leurs « Think Tanks » atlantistes depuis les premiers accords des années 70, en passant par le processus de Barcelone en 1995, et l’Union de la Méditerranée en 2008. L’objectif était clair, comme nous l’avons constaté dans la documentation officielle tout au long de notre thèse, le contrôle de la Méditerranée empêchant que des politiques indépendantes n’apparaissent. La stratégie élaborée depuis Bruxelles s’est clairement alignée avec Washington. Les petites divergences existantes entre eux pendant l’invasion de l’Irak en 2003 ont disparu avec les accords signés sur la Stratégie Européenne de Sécurité, de façon à agir de manière coordonnée face aux pays riverains de la Méditerranée qui n'ont pas signé les accords d'Association, qui n’étaient pas membres du Dialogue Méditerranéen de l'OTAN, sans oublier l’importance d’Israël, comme acteur régional en Méditerranée, agissant en tant que responsable du génocide de la population palestinienne et du contrôle des autres pays de la région qui ont refusé de signer les accords de paix, conçus dans le Plan Yinon, en vertu de la stratégie de « Diviser pour régner ». De la même façon, on analysera le rôle de l'Espagne, qui a eu une tâche importante dans la construction de la politique euroméditerranéenne durant les années 90. À Madrid, en 1991, on a célébré la Conférence pour la Paix au Moyen Orient entre Israéliens et Palestiniens et, en 1995, le PB, la nouvelle feuille de route à suivre par l'UE afin de créer une association globale dans la Méditerranée.