Thèse soutenue

Habitable et confortable : modèles culturels, pratiques de l’habitat et pratiques de consommation d’énergie en logement social et copropriétés
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Auteur / Autrice : Marguerite Bonnin
Direction : Jean-Pierre Lévy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aménagement de l'espace, urbanisme
Date : Soutenance le 07/01/2016
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Université Paris Nanterre)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Architecture, ville, urbanisme, environnement (Nanterre, Hauts-de-Seine, France ; 2010-....)
Jury : Président / Présidente : Chris Younès
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Lévy, Chris Younès, Daniel Pinson, Marie-Christine Zélem, Nadine Roudil, Olivier Coutard
Rapporteurs / Rapporteuses : Daniel Pinson, Marie-Christine Zélem

Résumé

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Ce travail de thèse en architecture se veut être une réponse à l’impasse conceptuelle dans laquelle se trouvent la plupart des recherches centrées sur les comportements de consommation d’énergie au logement, étudiés soit sous l’angle technique soit sous l’angle culturel, sans réussir à dresser une image complète des pratiques de consommation d’énergie. Elle repose sur une démarche de recherche inductive menée à partir de deux enquêtes de terrain, l’une auprès de vingt ménages habitant le parc social et l’autre chez six ménages du parc privé, qui ont conduit à une description ethnographique fine des pratiques domestiques. Celle-ci repose principalement sur la mise en place d’une méthodologie originale permettant de rendre lisibles les usages réels de l’énergie en fonction des activités qui ont lieu au domicile, en leur rendant leur contexte et leur dimension spatiale. Les résultats permettent de révéler un lien fort entre le rapport au logement qu’entretiennent les habitants (grâce à l’occupation des différents espaces et des ambiances mises en place, de la mise en scène du logement), et leur rapport à l’énergie (au travers de l’usage des différents appareils utilisant de l’énergie, du chauffage ou de l’aération), qui ne relève de facteurs financiers que dans des cas extrêmes. Les comportements de consommation alors observés prennent place dans le contexte de la construction d’un environnement rendu habitable et confortable par ses habitants, et donc dans une dimension très subjective du « bien habiter » et du « bien consommer ».