Thèse soutenue

La problématique de gestion durable de la biodiversité au Tchad : impacts des aires protégées sur les zones périphériques - cas des parcs nationaux de Manda et Sena Oura.

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Auteur / Autrice : Benoudjita Ngaryam
Direction : Alphonse Yapi-DiahouLaurent Simon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Geographie
Date : Soutenance le 07/03/2016
Etablissement(s) : Paris 8
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoire dynamiques sociales et recomposition des espaces
Jury : Président / Présidente : Frédéric Landy
Examinateurs / Examinatrices : Alphonse Yapi-Diahou, Johan Milian, Pierre Pech
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Kamdem

Résumé

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Ce travail a permis de démontrer que l’avenir de la conservation des ressources biologiques ne se joue pas seulement dans les aires protégées, mais aussi que l’intégration des zones non protégées dans un plan de gestion rationnelle du territoire pourrait être un gage de conservation à long terme. En outre, il a aussi démontré aux différents acteurs que la présence d’une aire protégée dans une localité n’est pas sans effets sur les zones périphériques. Pour ce faire, 65 impacts des parcs nationaux sur les zones périphériques ont été répertoriés dont 28 impacts positifs soit 43% contre 37 impacts négatifs soit 57%. Les impacts socio-économiques sont les plus nombreux suivis des impacts culturels et des impacts écologiques.L’analyse critique et comparative, qui s’est inscrite dans la perspective du paradigme de développement durable, a révélé que beaucoup d’impacts écologiques se manifestent à long terme. Les impacts socio-économiques et culturels négatifs sont mieux gérés dans une approche de gestion participative par opposition à une gestion trop centralisée et exclusive. Les facteurs extrinsèques qui ont influencé l’intensité des impacts sont d’ordre socio-politique, démographique, climatique, les systèmes de cultures locales et l’empreinte écologique des centres urbains situés à proximité. Cette influence témoigne de la difficulté à dissocier les impacts imputés aux créations des espaces protégés de ceux générés par d’autres facteurs. Ce qui justifie à suffisance que non seulement les impacts sont multiformes mais s’expriment différemment selon les contextes. En outre, les approches participatives permettent de faire accepter les impacts négatifs sans pouvoir les atténuer totalement.