Esthétique de la vitrine.
Auteur / Autrice : | Sandrine Le Corre Latuille |
Direction : | François Soulages |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Esthétique, Sciences et Technologies des arts |
Date : | Soutenance le 24/11/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Esthétique, sciences et technologie des arts (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Université de Paris VIII. Laboratoire Arts des images et art contemporain. EPHA |
Jury : | Président / Présidente : Hélène Sorbé |
Examinateurs / Examinatrices : François Soulages, Pascal Bonafoux, Pilar Garcia Fernandez | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacques Terrasa |
Mots clés
Résumé
À l’intersection du design et de la muséographie, la vitrine est un objet d’étude hybride rarement abordé d’un point de vue esthétique, d’où cette thèse intitulée Esthétique de la vitrine. La vitrine est conçue, habituellement, comme décor, display et écrin. Une telle approche, en minimisant le rôle actif de la vitrine dans l’économie de la monstration, donne lieu à un esthétisme de la vitrine, dont la présente thèse souhaite se départir. Pourquoi ? Car, la transparence de la vitrine est un mythe. Bien qu’elle le soit matériellement, la vitrine est un élément interférant entre le regardeur et l’objet regardé. Elle prend part activement à la relation qui s’instaure, ou plutôt qu’elle instaure, entre l’un et l’autre. Le problème directeur de la recherche consiste à questionner ce rôle interférent, sa nature, son mécanisme et la possibilité d’une esthétique.Comment ? Par le questionnement des œuvres. Cette thèse prend pour objets d’étude les œuvres, principalement des installations et des performances – de Wall, Hirschhorn, Koh, Mayaux, Dion, Gette seront particulièrement étudiés - qui ont pour point commun de s’approprier une vitrine, soit de type commercial, soit de type muséal, pour en faire un élément à part entière de leur dispositif. Pour quelles conclusions ? L’interférence de la vitrine, par le biais de son appropriation artistique, apparaît à trois niveaux. Elle est un espace d’expositions (1er moment), un cadre de perceptions (2ème moment) et un écran de représentations (3ème moment) interférant dans le triple jeu de l’exposition, de la perception et de la représentation qu’elle met en œuvre.