Identité visuelle de musées à Paris et New York : approche croisée en sociosémiotique et en recherche-action.
Auteur / Autrice : | Gwenaëlle de Kerret |
Direction : | Bernadette Nadia Saou-Dufrêne |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 27/05/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cognition, langage, interaction (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis) |
Jury : | Président / Présidente : Valérie Brunetière |
Examinateurs / Examinatrices : Bernadette Nadia Saou-Dufrêne, Axel Gryspeerdt, Jeffrey Raven | |
Rapporteur / Rapporteuse : Martine Corral-Regourd |
Mots clés
Résumé
Université Paris 8 Gwenaëlle de KerretRÉSUMÉThéorisée dans un premier temps par les sciences de gestion et le marketing, la notion d’identité visuellecommence à être utilisée dans les institutions muséales. Mais pour un musée, elle recouvre des pratiques plusvariées que pour une marque commerciale : l’identité visuelle d’un musée comprend son design graphique(notamment le logotype), mais aussi son architecture et la mise en espace des collections, donnés à voircomme des images emblématiques. Au regard des sciences de l’information et de la communication, l’identitévisuelle peut être considérée comme un dispositif médiatique : elle consiste en une interface organisée etproduite par un groupe social, à destination d’un public. Mais plus qu’un dispositif médiatique, peut-elle êtreconsidérée comme un outil de management de la « marque » muséale ?Cette thèse interroge l’identité visuelle de plusieurs musées d’art en France et aux États-Unis, au regard dumodèle de la marque et de la théorie de l’esthétique des organisations, à partir d’une approchesociosémiotique. Se fondant sur l’histoire des institutions, sur des entretiens auprès d’acteurs et sur uneanalyse des productions visuelles actuelles, elle envisage comment les images construisent un système visuelidiosyncrasique et une forme de récit sur le musée. Une recherche-action dans le cadre des études de publicpermet par ailleurs d’explorer la question de la réception des signes visuels et de leur rôle dans la constructionde « l’imaginaire » du musée chez les publics. À la lumière de cette expérience et des entretiens, la thèsedébouche sur un ensemble de propositions pour améliorer la création et le pilotage des systèmes visuels dansles musées.