Thèse soutenue

Usages cliniques de la lettre : du bien-dire au savoir-lire.

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Auteur / Autrice : Leander Mattioli Pasqual
Direction : Sophie Marret-Maleval
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychanalyse
Date : Soutenance le 19/01/2016
Etablissement(s) : Paris 8
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Pratiques et théories du sens (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : La section clinique
Jury : Président / Présidente : Christiane Page
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Marret-Maleval, Clotilde Leguil, Emmanuelle Borgnis Desbordes
Rapporteurs / Rapporteuses : Josiane Paccaud-Huguet

Résumé

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Lacan introduit le concept de lettre dans son enseignement pour définir la direction de lacure analytique. Dans cette perspective, la définition de la lettre s’avère essentielle pour lapsychanalyse. Néanmoins, la définition de la lettre change au fur et à mesure que Lacanavance dans son enseignement. Ce changement de perspective implique une nouvelleconception de la clinique. De cette manière, ce travail propose d’étudier les différentsusages cliniques de la lettre dans l’enseignement de Jacques Lacan. Dans un premier temps,il s’agit d’un usage représentatif de la lettre. Cela implique la production des effets de sens.À ce moment-là, la lettre et le signifiant ne sont pas distingués. Cet usage de la lettre permetde définir la psychanalyse comme une pratique du bien-dire. Dans un second temps, ils’agit d’un usage de jouissance de la lettre. Cela implique la production d’une jouissancehors sens. Cette fois-ci, Lacan réussit à distinguer la lettre et le signifiant. Cet usage de lalettre permet de définir la psychanalyse comme une pratique du savoir-lire. Bien-dire etsavoir-lire désignent ainsi deux modalités d’usage de la lettre. C’est pourquoi cetterecherche a pour objectif de démontrer que la psychanalyse est une pratique de la lettre.