Thèse soutenue

Salinité de surface dans le gyre subtropical de l'Atlantique Nord (SPURS/SMOS/Mercator)

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Auteur / Autrice : Anna Sommer
Direction : Jacqueline BoutinGilles Reverdin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Océanographie physique
Date : Soutenance le 21/11/2016
Etablissement(s) : Paris 6
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'environnement d'Île-de-France (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques (Paris ; 2005-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Pascale Bouruet-Aubertot, Yann Drillet, Thierry Penduff, Philippe Escudier
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne-Marie Treguier, Thierry Delcroix

Résumé

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Ce travail a porté sur la variabilité de la salinité de surface (SSS) de l'océan dans le gyre subtropical Nord Atlantique. J'ai étudié la variabilité saisonnière de la SSS en lien avec les flux d'eau douce échangés avec l'atmosphère et la circulation océanique à méso échelle, au cours de plus de deux ans, d'août 2012 à décembre 2014. Les produits issus de la mission satellitaire soil moisture and ocean salinity (SMOS) corrigés de biais systématiques aux grandes échelles ont été testés et utilisés pour restituer la variabilité méso-échelle de SSS. Nous avons de surcroit utilisé les simulations numériques à haute résolution PSY2V4R2-R4 de Mercator. Les champs issus de SMOS et des simulations ont été comparés aux données in situ de bouées dérivantes et de thermosalinographes recueillies pendant l'expérience SPURS, avec des résultats satisfaisants, en particulier en hiver, et des écarts-type de différences typiques de l'ordre de 0.15 pss. Le flux d’eau douce échangé avec l’atmosphère est le terme dominant dans le bilan saisonnier de la SSS. Ce sont des termes associés à la dynamique océanique qui le compensent partiellement. En particulier, l’entrainement des eaux sous-jacentes contribue fortement en début d’hiver. Il agit d’ordinaire à réduire la SSS, à l’exception de la région au sud du maximum de SSS, où c’est au contraire une augmentation qu’il induit. L’advection est une seconde contribution importante à la variabilité de la SSS. Elle transfert ainsi vers le nord les eaux ‘salinisées’ plus au sud dans la région du maximum de perte d’eau douce vers l’atmosphère. La contribution d'advection est fortement dépend du type de données utilisées et leur résolution spatiale.