Dynamiques de colloïdes aux interfaces fluides
Auteur / Autrice : | Louis Keal |
Direction : | Cécile Monteux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physico-chimie des matériaux |
Date : | Soutenance le 17/11/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physique et chimie des matériaux (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Sciences et ingénierie de la matière molle (Paris ; 1997-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Hans Tromp, Valérie Ravaine, Laurence Rozès |
Rapporteur / Rapporteuse : Regine, von Klitzing, Lazhar Benyahia |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans cette these nous avons étudié la dynamique de colloides aux interfaces fluides. Dans une première partie nous avons étudié la dynamique de drainage de films minces liquides contenant des particules de microgels de PNiPAM. Ces systèmes sont de plus en plus utilisés pour stabiliser et déstabiliser des émulsions sur demande en jouant sur la température. Nous avons montré que la dynamique de drainage et l'épaisseur des films dépend de la concentration et du degré de réticulation des particules. Nous avons pu à partir des épaisseurs des films remonter à la conformation des particules. Les microgels moins réticulés s'étalent davantage aux interfaces à basse concentration que les particules ayant un taux de réticulation plus élevé. En revanche à haute concentration, les particules moins réticulées forment des couches plus compactes, ce qui induit des films moins stables. Dans la deuxième partie nous avons étudié la dynamique d'adsorption de particules colloidales dans des systèmes eau dans eau, obtenus par la séparation de phase de deux solutions de polymères. A temps courts, la position de la particule varie exponentiellement avec le temps alors qu'aux temps plus longs l'évolution est logarithmique. De façon surprenante, nous trouvons que dans le régime exponentiel, le temps caractéristique, qui résulte théoriquement d'un équilibre entre les forces de tension interfaciale et la friction visqueuse est trop lent par rapport à la théorie. De plus l'existence d'un régime logarithmique (habituellement attribué à un piégeage/dépiégeage de la ligne de contact) est également surprenante puisque notre système présente des tensions interfaciales très faibles, de l'ordre de 100 µN/m.