Les alliages magnésium biodégradables : fonctionnalisation de la surface et de l'évaluation cellulaire
Auteur / Autrice : | Laura Catalina Córdoba Román |
Direction : | Thibaud Coradin, Maria de Fátima Grilo da Costa Montemor |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique et Chimie des Matériaux |
Date : | Soutenance le 04/07/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 6 en cotutelle avec Instituto superior técnico (Lisbonne) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physique et chimie des matériaux (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Chimie de la matière condensée de Paris (1997-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Ludovic Bellot-Gurlet, Maria Teresa Nogueira Leal da Silva Duarte, João Carlos Salvador Santos Fernandes |
Rapporteurs / Rapporteuses : Emmanuel Belamie, J. m. c. Mol |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les alliages de Magnésium (Mg) sont une nouvelle génération de matériaux biodégradables ayant une bonne ostéointégration et un module d'élasticité similaire à celle de l'os humain. Ces propriétés rendent ces matériaux attrayant pour produire des implants temporaires pour la réparation osseuse. Toutefois, les alliages Mg se dégradent rapidement in vivo, rendant nécessaire de contrôler leur vitesse de corrosion pour accompagner la régénération tissulaire. Parmi les approches proposées pour réduire la corrosion et la biocompatibilité des alliages Mg, les plus utilisées sont les couches de conversion et les revêtements de surface. Dans ce travail une approche synergique qui combine une réduction du taux de corrosion avec l'amélioration de la biocompatibilité des alliages Mg est proposée. De nouveaux revêtements bicouches ont été déposés sur la surface d'alliages AZ31 et ZE41 : (i) un revêtement de silane-TiO2 déposé par dip-coating et (ii) des couches supérieures de collagène de type I et/ou de chitosane. Le revêtement inférieur a été efficace pour réduire la corrosion des alliages dans un fluide corporel simulé et en milieu de culture. La culture cellulaire in vitro de fibroblastes et ostéoblastes, a révélé que le dépôt additionnel de biopolymères a amélioré la réponse biologique du revêtement de silane-TiO2. Ces résultats montrent qu'il existe un effet combiné des revêtements bicouches et de la composition des alliages sur la réponse à la corrosion et sur le comportement cellulaire. Ce travail apporte donc une nouvelle contribution à la compréhension de l'évolution de la corrosion des alliages Mg dans des environnements biologiques.