Le traité d’Aristote sur l’éternité du mouvement. Traduction et commentaire de Physique VIII
Auteur / Autrice : | Farah Cherif Zahar |
Direction : | Marwan Rashed |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 10/12/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches sur la pensée antique (Paris ; 2002-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Baptiste Gourinat |
Examinateurs / Examinatrices : Cristina Cerami, David Lefebvre, Benjamin Morison, David Wirmer |
Résumé
La thèse consiste en une nouvelle traduction du livre VIII de la Physique d’Aristote, suivie d’un commentaire linéaire et problématisé du traité. Ce travail propose de repérer et d’analyser aussi bien les difficultés d’interprétation que les problèmes philosophiques internes au système aristotélicien en prenant appui sur les apports de la riche littérature secondaire et en se nourrissant de l’exégèse ancienne grecque et arabe. Il montre que le livre VIII est consacré de bout en bout à la question de l’éternité du mouvement et est susceptible de trois interprétations très différentes en fonction de la manière dont on identifie la nature de cette éternité. Après avoir présenté la première lecture, commune à la tradition néoplatonicienne (Philopon et Simplicius) et à la première réception arabe du traité (Fārābī, Ibn Bāǧǧa et le jeune Averroès), puis la seconde interprétation, propre à l’Averroès tardif, cette recherche met à distance ces deux interprétations historiques pour déployer une nouvelle lecture, « sous-déterminée », du traité, plus fidèle à sa lettre.