L’ordonnancement singulier du sujet : autocensure et constitution du sujet politique
Auteur / Autrice : | Pauline Iarossi |
Direction : | Marc Crépon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 03/12/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Métaphysique, histoires, transformations, actualité (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Danielle Cohen-Levinas |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Crépon, Jean-Claude Monod, Judith Revel, Frédéric Gros | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Claude Monod, Judith Revel |
Mots clés
Résumé
Au départ et de façon générale, on se propose ici une édification du concept d’autocensure. Mais le concept d’autocensure ne s’appréhende pas, à notre sens, sans l’élaboration simultanée d’un autre concept qu’est le sujet et particulièrement le sujet politique. En partant de la notion de refoulement et de sublimation chez Freud puis, en reconstituant les relations entre corps et monde nécessaires à la transformation de ce corps en sujet, nous proposons de comprendre la relation étroite entre une subjectivation historico-politique (souci de soi et ascèse chez Michel Foucault) et une autocensure c’est-à-dire une autoconstitution du sujet dans l’histoire par une interprétation symbolique incessante de l’homme et par un ensemble de technologies ( savoirs, vérités, pouvoirs). Celles-ci sont le support des réponses que le sujet, engagé dans l’histoire, se renvoie lui-même pour se déterminer à devenir un sujet politique.