Les partitions pour pipa de Dunhuang : édition et interprétation
Auteur / Autrice : | Estelle Weiping Wang |
Direction : | François Picard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musique et musicologie |
Date : | Soutenance le 07/12/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Recherche en Musicologie (Paris ; 2014-....) |
Jury : | Président / Présidente : Rembrandt Wolpert |
Examinateurs / Examinatrices : Alice Tacaille | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Apollinaire Anakesa Kululuka, Violaine Anger |
Mots clés
Résumé
Les partitions pour pipa de Dunhuang (fin dynastie Tang, début époque Song), copiées sur les manuscrits P. 3539, P. 3808 et P. 3719 conservés à la BnF ont été découvertes par Paul Pelliot en 1908 dans la grotte numéro 17 du site de Mogao en Chine. Cette thèse décrit les influences musicales et culturelles apportées en Chine par la route la soie, notamment la musique koutchéenne, puis réalise le bilan des études de ces partitions, menées depuis plus de soixante-quinze ans par les plus grands spécialistes dont Hayashi Kenzō, Ren Erbei, Rao Zongyi, Ye Dong, He Changlin, Chen Yingshi, Xi Zhenguan, Rembrandt Wolpert et François Picard. Il est admis qu’il s’agit de partitions en tablature pour un luth pipa à quatre cordes et quatre frettes, tel qu’il existait à l’époque. Les discussions en cours entre les chercheurs sur la tonalité, le rythme et le tempo, l'origine, le genre et l'organisation de ces pièces sont exposés et critiqués. Le logiciel conçu d'après mes spécifications pour faciliter leur étude et produire leur transcription sur portée est décrit. Mes propositions de transcription des vingt-cinq pièces de P. 3808 sont analysées en détail et comparées entre-elles. L'enregistrement de leur interprétation sur pipa de Nanyin, instrument actuel le plus proche des anciens luths, constitue l'aboutissement de ce travail.