La notion de simplicité comme concept de création dans la musique contemporaine en Allemagne : positionnement entre sources et légitimation
Auteur / Autrice : | Viviane Waschbüsch |
Direction : | Marc Battier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musique et musicologie |
Date : | Soutenance le 05/12/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Recherche en Musicologie (Paris ; 2014-....) |
Jury : | Président / Présidente : Giordano Ferrari |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Albert Castanet, Fuyuko Fukunaka, Gesine Schröder |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse propose une approche transversale entre différentes disciplines : musicologie historique, musicologie analytique (analyse des œuvres et génétique de l’œuvre) et sociologie des arts (analyse socio-économique et analyse sociologique de la trajectoire de l’œuvre). Les compositeurs de la « Nouvelle Simplicité » sont à l’origine d’un courant compositionnel très large réintégrant les formes musicales traditionnelles dans une interprétation nouvelle, réactivant la fonction de la polarité des consonances et des dissonances. La notion de « simplicité » et les idées qui ont émergé de ce concept ont ainsi été un catalyseur qui a participé à l’établissement du postmodernisme en Allemagne. Toutefois, la génération de la « Nouvelle Simplicité » et leurs idées et concepts en communs ont trouvé une fin brutale avec la chute du mur de Berlin et les changements culturels et politiques induits par ce bouleversement. Les évolutions politiques et la création d’une nouvelle Akademie der Künste Berlin qui représentait une fusion de l’Akademie der Künste Berlin est et ouest ont abouti à une opposition entre deux signataires du premier manifeste de cette génération de compositeurs : W. Rihm, avec son abstention du débat, et H-J. von Bose, avec son retrait de l’Akadémie der Künste Berlin (il sera suivi de plusieurs autres artistes tels que G. Ligeti et G. Baselitz). Cela marque la fin définitive de la collaboration de cette génération de compositeurs.