Thèse soutenue

Le « Palais de Trajan » dans le paysage de Bosra au VIe siècle apr. J.-C.

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Auteur / Autrice : Pauline Piraud-Fournet
Direction : François Baratte
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie
Date : Soutenance le 26/11/2016
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : François Villeneuve
Examinateurs / Examinatrices : Michel al- Maqdissi, Gérard Charpentier, Dominique Pieri

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Appliqués au « Palais de Trajan » (Bosra, Syrie du Sud), les moyens de l’architecture comparée et de l’archéologie sont mis en œuvre pour restituer dans ses formes et son emploi cette vaste résidence urbaine de l’Antiquité Tardive. Les relevés précisent les procédés constructifs et constatent leur variété, les fouilles mettent au jour des thermes privés, équipement luxueux, le matériel exhumé permet de dater la construction des bâtiments et apporte des indications sur le décor disparu, le mode de vie ou la personnalité de ses habitants. Comparer cette architecture avec celle de la région basaltique et d’autres grandes villes de l’Empire aide à interpréter les vestiges et à restituer, au moins hypothétiquement et à l’aide d’une maquette numérique, les parties abolies. Sa taille et le raffinement de ses bâtiments, la présence d’une salle triconque et de bains privés, des couvertures en coupole nécessairement restituées, autorisent à promouvoir l’édifice en résidence officielle. L’inventaire des monuments fréquentés et édifiés alors, édifices publics, éléments urbains, sanctuaires, et l’analyse de leur position dans la ville participent à définir le rang de ce palais et à identifier ses occupants. C’est finalement sa proximité avec la plus grande église de Bosra, plus qu’une mise en parallèle avec les quelques groupes épiscopaux contemporains avérés, qui, l’affectant éventuellement au patrimoine de l’Église, soutient l’hypothèse d’y voir le palais de fonction du métropolite. En outre, cette revue du paysage de Bosra au VIe siècle met en lumière la diversité des monuments, celle des sources disponibles pour les approcher et ouvre des perspectives pour les recherches futures.