Le Jeu et l'Homme : une approche épistémologique
Auteur / Autrice : | Antonin Merieux |
Direction : | Pierre-Yves Balut |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Théorie et pratique de l'archéologie |
Date : | Soutenance le 06/07/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre André-Chastel (Paris ; 2004-....) |
Jury : | Président / Présidente : Élisabeth Belmas |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Claude Quentel, Ulrich Schädler |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’ambiguïté de la notion de jeu n'est plus à démontrer. Le concept recouvre en effet des phénomènes aussi divers que le développement de l'enfant, certains comportements animaux, les loteries et le PMU, les jeux vidéos et de société, les sports, le théâtre, etc. L'objet de notre propos est alors d'analyser ce qui est en cause quand il est question de jeu. Le traitement du problème du jeu s'est en effet souvent heurté à des « obstacles épistémologiques », selon le terme de Gaston Bachelard, qu'il nous appartient d'identifier et de surmonter, en recourant pour cela à une méthodologie rigoureuse que nous trouvons dans la théorie épistémologique de l'Anthropologie générale de Jean Gagnepain.Il s'agit alors de procéder à une déconstruction de l'objet qui mette en évidence les processus humains les plus déterminants dans la question du jeu. Il faut donc renoncer à parler de jeu de manière générique pour traiter plus spécifiquement de ce que nous appellerons « l'autocinèse du vivant » et le « jeu choral ». Cette dissociation entre ce qui tient à la nature même du vivant d'une part, et à une esthétique sociale rationnelle de l'autre, nous permet alors de proposer une modélisation de la question qui apporte un nouvel éclairage au traitement scientifique, technique, historique et critique du jeu, et renouvelle l'analyse des jeux eux-mêmes.