Thèse soutenue

L’expérience du Néant dans les oeuvres romanesques de Georges Bataille et Raymond Queneau
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Guillaume Rousseau
Direction : Jean-François Louette
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature et civilisation française
Date : Soutenance le 13/05/2016
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'étude de la langue et des littératures françaises (1998-....)
Equipe de recherche : Littérature française XIXe-XXIe siècles (Paris)
Jury : Président / Présidente : Christian Doumet
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Louette, Daniel Delbreil, Gilles Ernst, Philippe Sabot

Résumé

FR  |  
EN

La présente thèse de doctorat est consacrée à la problématique du Néant dans les œuvres romanesques de Georges Bataille et Raymond Queneau. Une lecture comparée de ces deux auteurs ne semble pas a priori évidente tant leurs œuvres sont éloignées, aussi bien d’un point de vue thématique que d’un point de vue stylistique. Pourtant, les deux auteurs entendent faire du roman, et de la littérature en général, le lieu d’une expérience de pensée leur permettant d’envisager les problèmes fondamentaux de l’homme. C’est à ce titre qu’ils se confrontent au néant de l’existence, sujet d’angoisse qui suscite volontiers le vertige. Nous nous intéressons dans un premier temps à la constitution de cette expérience du Néant, en soulignant qu’elle relève d’une configuration de pensée aussi bien variée qu’hétérodoxe, reflétant l’émulation intellectuelle qui caractérise l’amitié de Bataille et Queneau. Dans une deuxième partie, nous nous interrogeons plus spécifiquement sur l’intérêt de l’écriture romanesque pour traiter de la question du Néant, en particulier au regard de la philosophie. La dernière partie aborde la problématique de la lecture qui permet de faire du Néant inscrit dans les textes une véritable expérience. Tout au long de ce travail, nous montrons ainsi la singularité d’une pensée littéraire dans le rapport problématique qu’elle entretient avec la philosophie.