Thèse soutenue

L'Entre [corps/machine] : la Princesse et son Mac

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Auteur / Autrice : Carole Brandon
Direction : Françoise Parfait
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Arts. Sciences de l'art
Date : Soutenance le 05/12/2016
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts plastiques, esthétique et sciences de l'art (Paris ; 1998-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut ACTE (Paris ; 2012-...)
Jury : Président / Présidente : Claire Lahuerta
Examinateurs / Examinatrices : Françoise Parfait, Claire Lahuerta, Leszek Brogowski, Agnès de Cayeux
Rapporteurs / Rapporteuses : Éric Valette

Résumé

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Par le conte d’une Princesse et son Mac, écrit avec le réseau social Facebook pendant trois ans, nous voyagerons à travers ce que ces personnages représentent dans cette zone instable et mobile de leurs rencontres. La Princesse et son Mac désigne un personnage de fiction, un corps réel et des machines. La Princesse ouvre sur un point de vue féminin, jouant un devenir. Le Mac renvoie autant à la marque Apple qui vend des ordinateurs Macintosh qu’à l'abréviation argotique française. Nous tenterons de poser l'hypothèse que l'art semble matérialiser des espaces particuliers, entre corps et machines. Ce titre L’entre [corps/machine] caractérise ces espaces que nous nommons flottants, en référence au moucharabieh et au Ma Japonais. La compréhension de l’organisation spatiale et la conception orientale des espaces-temps semblent un moyen d‘envisager cet entre corps/machine comme espace de résistance. Surtout, il favoriserait la compréhension de notre place dans le monde pour agir sur le monde. A partir d’une pratique artistique personnelle nous interrogerons les nécessités d’espaces flottants et en extension. Seules nos présences entre corps et machine rendent visible les liens relationnels ”entre” les informations et les trajets opérés, ”entre” nos corps et nos identités. Cette recherche s’attache à montrer que la force des réseaux, dans ma pratique artistique, consiste à accompagner les variabilités du corps et de nos perceptions en temps réel. L’entre [corps/machine] rend possible des temps d’imprégnation et de rencontres. Le rythme entre corps et machine, devient élément vital, cellule dans laquelle nous devons désormais apprendre à puiser.