Thèse soutenue

Mobilité picturale : agrandir la sensation spatiale
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Auteur / Autrice : Julie Morlon
Direction : Gisèle Grammare
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Arts plastiques et sciences de l'art
Date : Soutenance le 03/12/2016
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts plastiques, esthétique et sciences de l'art (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Institut ACTE (Paris ; 2012-...)
Laboratoire : Institut ACTE (Paris ; 2012-...)
Jury : Président / Présidente : Dominique Berthet
Examinateurs / Examinatrices : Gisèle Grammare, Erwan David Mickaël Bout
Rapporteurs / Rapporteuses : Ivan Toulouse, François Jeune

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La mobilité du monde est permanente et cependant fugace, pour partie visible et invisible. La peinture contient à la fois un espace immobile mais mouvant, plan mais profond. Une couleur rehausse sa complémentaire et le sec réagit à l’humide. Cette succession de dualités sensibles, observable dans mes tableaux, instaure une tension. Cette dernière me permet de restituer avec justesse les liens qui se tressent entre les éléments participant du visible. La peinture dans sa profondeur propre creuse une distance qui servira de base à l’agrandissement de la sensation spatiale par l’écart. Elle prend naissance dans le rapport au lointain provenant de l’observation du paysage naturel et des éléments mouvants qui le constituent. De l’imprégnation qui en résulte ressort une structure constante du visible par-delà les particularismes, ce que l’acte pictural vise à saisir avec justesse par-delà l’apparence. La discontinuité entre les éléments impliqués dans le réel et l’incidence du vide fondateur de l’espace est un point de correspondance entre le visible du monde et celui de la peinture. L’usage de la réserve et l’emploi de formes ouvertes, de lignes discontinues obtenues par dissociation du geste, entre autres subterfuges déjouant la volonté consciente d’évoquer, sont parmi les moyens plastiques dont je me dote pour atteindre une correspondance structurelle au visible. La mobilité du monde naturel instaure celle de la peinture ainsi que celle du regard qui y déambule dans une relation de transfert et de continuité qui est l’objet de cette recherche.