Auteur / Autrice : | Marion Saliceti |
Direction : | Denis Kambouchner, Richard Glauser |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 15/01/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 1 en cotutelle avec Université de Neuchâtel (Neuchâtel, Suisse) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Philosophie (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'histoire des philosophies modernes de la Sorbonne (Paris ; 1983-....) |
Etablissement d'accueil : Université de Neuchâtel (Neuchâtel, Suisse) | |
Jury : | Président / Présidente : Frédéric de Buzon |
Examinateurs / Examinatrices : Denis Kambouchner, Richard Glauser, Raffaele Carbone | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Denis Moreau |
Mots clés
Résumé
Cette étude est consacrée à l’analyse malebranchiste de la sensibilité. Elle montre comment, par une analyse couplée de ses conditions concrètes et de sa constitution métaphysique, développant une véritable psychologie de l’intériorité et de l’expérience ordinaire et faisant du sentiment le point nodal de la double union de l’homme au monde et à Dieu, Malebranche parvient à produire une description puissamment originale de la conscience sensible. En témoigne en particulier le profond réaménagement qu’il impose aux cadres cartésiens de la noétique et de la psychologie, au cours de l’élaboration des concepts structurants de son analyse du sentir. Pourtant, s’il nous faudra souligner d’indéniables lignes de fracture entre les pensées, dont nous aurons à réévaluer le rapport, nous montrerons aussi en quoi l’analyse malebranchiste du sensible peut être comprise comme le prolongement – assurément critique et parfois paradoxal – de certaines suggestions cartésiennes.