Thèse soutenue

Les premières traditions céramiques du Dnepr-Dvina bassin de VIIe-VIe millénaires av. J.-C. : (dans le contexte de la néolithisation de l'Europe de l'Est)

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Auteur / Autrice : Ekaterina Dolbunova
Direction : François GilignyАндрей Юрьевич Алексеев
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie
Date : Soutenance le 24/05/2016
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Archéologie (Paris ; 1990-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Trajectoires - De la sédentarisation à l’État (Paris ; 2012-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-Paul Demoule
Examinateurs / Examinatrices : François Giligny, Андрей Юрьевич Алексеев, Mihail Borisovič Piotrovskij, Louise Gomart
Rapporteurs / Rapporteuses : Didier Binder, Aleksandr Vibornov

Résumé

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L‘étude de l'apparition de la poterie dans Dnepr-Dvina bassin au 7-6 millénaires av. J.C., son développement ultérieur, et la formation des traditions sont au cœur de ce travail. L‘étude faite a permis de mettre en relief quelques traditions céramiques existant ici dans néolithique ancien, établir leur diverse genèse, proposer le schéma de leur chronologie absolue et relative, établir l‘analogie parmi la céramique des autres régions de l‘Europe de l‘Est. La datation 14C, l‘analyse spatiale, ainsi que l‘analyse de la distribution des récipients des diverses phases céramiques selon les sites ont été à la base du schéma de la chronologie relative et absolue élaboré. On présente les fonctions de la céramique, ainsi que les traditions technologiques, morphologiques et ornementaux dans la région étudiée ; ces dernières reflétant les spécificités des cultures locales et les processus d‘interaction entre les populations. Une attention particulière était donnée à l‘étude de la céramique de la région de Dnepr-Dvina dans le contexte du néolithique ancien de l‘Europe de l'Est qui a permis de proposer le modèle de néolithisation pour la fin 7-6 millénaires av. J.C. À partir de l‘analyse de la poterie de Dnepr-Dvina bassin et d‘autres régions, on peut supposer l‘absence du transfert complet d‘autres ensembles céramiques sur le territoire donné, on fixe le transfert seulement leurs composantes séparées. Les traditions communes céramiques ou leurs composantes existées dans divers régions, éloignés sur la distance considérable l‘un de l‘autre, peut indiquer l‘existence de l‘espace commun subculturel unissant les sociums, attribués aux cultures archéologiques différentes.