Thèse soutenue

Reconnaissance des émotions par traitement d’images

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Auteur / Autrice : Sonia Gharsalli
Direction : Bruno EmileHélène Laurent
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et techniques industrielles
Date : Soutenance le 12/07/2016
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mathématiques, Informatique, Physique Théorique et Ingénierie des Systèmes (Centre-Val de Loire ; 2012-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Pluridisciplinaire de recherche en ingénierie des systèmes, mécanique et énergétique (Orléans ; 2008-....)
Jury : Président / Présidente : Christophe Léger
Examinateurs / Examinatrices : Bruno Emile, Hélène Laurent, Christophe Léger, Christophe Rosenberger, Alain Pruski, Yannick Benezeth
Rapporteur / Rapporteuse : Christophe Rosenberger, Alain Pruski

Résumé

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La reconnaissance des émotions est l'un des domaines scientifiques les plus complexes. Ces dernières années, de plus en plus d'applications tentent de l'automatiser. Ces applications innovantes concernent plusieurs domaines comme l'aide aux enfants autistes, les jeux vidéo, l'interaction homme-machine. Les émotions sont véhiculées par plusieurs canaux. Nous traitons dans notre recherche les expressions émotionnelles faciales en s'intéressant spécifiquement aux six émotions de base à savoir la joie, la colère, la peur, le dégoût, la tristesse et la surprise. Une étude comparative de deux méthodes de reconnaissance des émotions l'une basée sur les descripteurs géométriques et l'autre basée sur les descripteurs d'apparence est effectuée sur la base CK+, base d'émotions simulées, et la base FEEDTUM, base d'émotions spontanées. Différentes contraintes telles que le changement de résolution, le nombre limité d'images labélisées dans les bases d'émotions, la reconnaissance de nouveaux sujets non inclus dans la base d'apprentissage sont également prises en compte. Une évaluation de différents schémas de fusion est ensuite réalisée lorsque de nouveaux cas, non inclus dans l'ensemble d'apprentissage, sont considérés. Les résultats obtenus sont prometteurs pour les émotions simulées (ils dépassent 86%), mais restent insuffisant pour les émotions spontanées. Nous avons appliqué également une étude sur des zones locales du visage, ce qui nous a permis de développer des méthodes hybrides par zone. Ces dernières améliorent les taux de reconnaissance des émotions spontanées. Finalement, nous avons développé une méthode de sélection des descripteurs d'apparence basée sur le taux d'importance que nous avons comparée avec d'autres méthodes de sélection. La méthode de sélection proposée permet d'améliorer le taux de reconnaissance par rapport aux résultats obtenus par deux méthodes reprises de la littérature.