Thèse soutenue

Apports d’une approche écosystémique à l’étude de la dynamique des communautés végétales forestières : vers une prise en compte des interactions écologiques multiples

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Auteur / Autrice : Lisa Laurent
Direction : Philippe Balandier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Ecologie
Date : Soutenance le 15/12/2016
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé, Sciences Biologiques et Chimie du Vivant (Centre-Val de Loire ; 2012-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (France ; 2012-2019)
Jury : Président / Présidente : Franck Brignolas
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Balandier, Jean-Luc Dupouey, Jean-Pierre Tremblay, Catherine Collet-Levy, Claudine Richter, Maya Gonzalez, Sonia Saïd
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Luc Dupouey, Jean-Pierre Tremblay

Résumé

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Un des principaux challenges pour prédire la composition, la structure et la dynamique des communautés végétales est de déterminer comment l’environnement biotique et abiotique va modifier la direction et l’amplitude des interactions entre plantes. L’objectif de ma thèse est de mettre en évidence le rôle prépondérant des interactions complexes (impliquant plus de deux compartiments biotiques) dans la dynamique forestière et plus particulièrement dans la dynamique de régénération des ligneux d’intérêt sylvicole tel que le chêne sessile. Les résultats soulignent l’importance de prendre en compte : (i) l’effet des cervidés sur les patrons de réponses des interactions entre plantes le long des gradients de ressources, (ii) les interactions indirectes et notamment la facilitation indirecte, (iii) des paramètres démographiques différents en relation avec la phénologie des espèces en présence, (iv) la séparation des mécanismes sous-jacents à une interaction écologique multiple via un suivi des conditions environnementales. Ainsi, ma thèse appuie l’idée que les gestions se focalisant sur une unique pression et ignorant les autres pressions ne sont pas capables de maintenir des populations d’espèces cibles car elles ne tiennent pas compte des interactions multiples. Ceci souligne l’importance d’utiliser des stratégies complémentaires pour permettre la pérennité des écosystèmes forestiers et notamment une régénération suffisante dans le cadre des changements globaux que sont le changement climatique et la surabondance de cervidés.