Caractérisation des performances du nouveau mini compteur de particules LOAC embarqué sous ballon météorologique : application à l’étude de la variabilité spatiale et temporelle des aérosols de la haute troposphère et de la stratosphère
Auteur / Autrice : | Damien Vignelles |
Direction : | Jean-Baptiste Renard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Climat et physico-chimie de l’atmosphère |
Date : | Soutenance le 24/11/2016 |
Etablissement(s) : | Orléans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Énergie, Matériaux, Sciences de la Terre et de l'Univers (Centre-Val de Loire ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de physique et chimie de l'environnement et de l'espace (Orléans ; 2012-...) |
Jury : | Président / Présidente : Thierry Dudok De Wit |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Baptiste Renard, Thierry Dudok De Wit, Slimane Bekki, Patrick Rairoux, Colette Brogniez, François Dulac, Denis Boulaud, Gwenaël Berthet | |
Rapporteur / Rapporteuse : Slimane Bekki, Patrick Rairoux |
Mots clés
Résumé
L’étude des aérosols stratosphériques est importante pour comprendre le bilan radiatif terrestre. A l’heure actuelle, notre représentation des différents types de particules stratosphériques et leurs répartitions spatiale et temporelle n’est pas complète. Au cours de cette thèse, nous tentons de montrer que la mesure de la concentration en particules sous ballon météorologique au moyen d’un nouveau mini compteur de particules, le LOAC, pourrait permettre de rendre compte de la possible variabilité locale du contenu en aérosols stratosphériques dans la gamme de taille 0,2 à 100 μm en diamètre. La première partie de ce travail consiste à caractériser plus précisément les performances du LOAC sous ballon météorologique appliqué à la mesure en stratosphère. La seconde partie propose une analyse comparée du contenu en aérosols stratosphériques obtenu par LOAC, à partir de lâchers de ballons en France régulièrement depuis 3 ans et plus ponctuellement à l’étranger dans des situations particulières (volcan, mousson), et par d’autres types de données (Observations spatiales, lidar sol et simulation globale). Nous montrons alors que l’instrument possède une limite de détection rendant difficile la mesure des particules submicroniques lors de période de fond en moyenne stratosphère pour des concentrations de l’ordre d’une particule par cm3. Dans sa version actuelle, le LOAC permet de documenter les panaches volcaniques en troposphère ainsi qu’en basse stratosphère. En perspective, nous proposons des directions pour la calibration et l’analyse des futures données d’une nouvelle génération de l’instrument en développement.