Sur le problème de coefficient et la multifractalité de whole-plane SLE
Auteur / Autrice : | Thanh Binh Le |
Direction : | Michel Zinsmeister |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques |
Date : | Soutenance le 05/12/2016 |
Etablissement(s) : | Orléans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques, Informatique, Physique Théorique et Ingénierie des Systèmes (Centre-Val de Loire ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire mathématiques - analyse, probabilités, modélisation (Orléans ; 2012-2017) |
Jury : | Président / Présidente : Bertrand Duplantier |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Zinsmeister, Bertrand Duplantier, Fredrik Viklund, Steffen Rohde, Athanasios Batakis, Jin Xiong, Julien Barral, Matthieu Astorg | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Fredrik Viklund, Steffen Rohde |
Résumé
Le point de départ de cette thèse est la conjecture de Bieberbach : sa démonstration par De Branges utilise deux ingrédients, à savoir la théorie de Loewner des domaines plans croissants et une inégalité de Milin qui concerne les coefficients logarithmiques. Nous commençons par étudier les coefficients logarithmiques du whole-plane SLE en utilisant une méthode combinatoire, assistée par ordinateur. Nous retrouvons les résultats en utilisant une équation aux dérivées partielles analogue à celle obtenue par Beliaev et Smirnov. Nous généralisons ces résultats en définissant le spectre généralisé du whole-plane SLE, que nous calculons par la même méthode, à savoir en dérivant, par le calcul d’Itô, une EDP parabolique satisfaite par les quantités que nous moyennons. Cette famille à deux paramètres d’EDP admet une riche structure algébrique que nous étudions en détail. La dernière partie de la thèse concerne l’opérateur de Grunsky et ses généralisations. Plus expérimentale, nous y mettons à jour, grâce à un logiciel de calcul formel, une structure assez complexe dont nous avons commencé l’exploration.