Thèse soutenue

Optimisation de la lutte biologique contre l'acarien Tetranychus urticae en culture de tomate

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Auteur / Autrice : Vincent Gigon
Direction : Josiane Le Corff
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie et agronomie
Date : Soutenance le 09/12/2016
Etablissement(s) : Rennes, Agrocampus Ouest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Végétal-Environnement-Nutrition-Agro-Alimentaire-Mer (Angers)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Génétique, Environnement et Protection des Plantes - AGROCAMPUS OUEST - U. Rennes 1- UMR 1349 IGEPP Institut de Génétique Environnement et Protection des Plantes. Centre de recherche de Rennes
Jury : Président / Présidente : Sylvain Charpentier

Résumé

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Afin de limiter l’impact négatif des ravageurs sur les plantes cultivées, des agents de lutte biologique sont souvent introduits sous abris. Or, des interactions peuvent apparaître entre eux, comme la prédation intraguilde, et modifier l’efficacité de la lutte biologique. De plus, les défenses directes des plantes hôtes peuvent perturber l’efficacité des ennemis naturels. La question se pose donc de savoir s’il est possible de limiter les interactions négatives entre ennemis naturels et l’impact de la plante hôte sur leur développement. Pour répondre à cet objectif, afin d’optimiser la lutte biologique contre l’acarien Tetranychus urticae, ravageur très problématique, nous avons considéré deux cultivars de tomates caractérisés par des densités en trichomes et des concentrations en composés secondaires contrastéesl’acarien prédateur Phytoseiulus macropilis et Macrolophus pygmaeus, punaise prédatrice souvent employée pour lutter contre les aleurodes. Au cours d’essais conduits en serre, P. macropilis a permis de réguler T. urticae sans différence entre les deux cultivars, alors qu’en microcosmes le taux d’oviposition de P. macropilis a été supérieur sur le cultivar ayant la densité en trichomes non glandulaires la plus élevée. La consommation d’œufs de P. macropilis par M. pygmaeus en microcosmes n’a pas été observée en serre. Les interactions entre arthropodes se sont également traduites par une agrégation supérieure des T. urticae en présence des deux prédateurs et de P. macropilis en présence de M. pygmaeus. Avant de proposer P. macropilis comme nouvel agent de lutte bio