Auteur / Autrice : | Véronique Gourmelon |
Direction : | Laurent Maggia, Fabian Carriconde |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ecologie végétale et microbiologie |
Date : | Soutenance le 22/08/2016 |
Etablissement(s) : | Nouvelle Calédonie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale du Pacifique (Faaa) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Nouvelle-Calédonie. Institut Agronomique Calédonien |
Equipe de recherche : University of Western Sydney | |
Entreprise : Société Le Nickel | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Laurent Maggia, Fabian Carriconde, Gwen Grelet, Monique Gardes, Peggy Gunkel, Jonathan Michael Plett |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gwen Grelet, Monique Gardes |
Mots clés
Résumé
Les bactéries et champignons des sols sont impliqués dans différentes fonctions des écosystèmes terrestres. Ils sont notamment investis dans la formation des sols, la stabilité des agrégats et les successions végétales. La Nouvelle- Calédonie est un archipel subtropical, classé comme hotspot de biodiversité et dont un tiers de la surface est recouvert par les substrats ultramafiques. Ces milieux sont caractérisés par de faibles concentrations en nutriments (N, K, P) et de fortes concentrations en métaux lourds (Ni, Co, Cr, Mn). Les écosystèmes présents sur ces substrats sont originaux et diversifiés. Ils sont aussi fortement menacés par l’activité minière. Cependant, pour pouvoir correctement restaurer ces milieux et relancer les dynamiques végétales, il est important de connaître les communautés microbiennes associées à ces écosystèmes ainsi que les facteurs les structurant. Ce travail de recherche a permis d’améliorer nos connaissances sur les communautés microbiennes issues de différents écosystèmes des sols ultramafiques néo-calédoniens, ainsi que sur les interactions existantes entre ces microorganismes et les facteurs biotiques et abiotiques. Les résultats obtenus ont montré que chaque formation végétale et chaque site possèdent une communauté microbienne qui lui est propre, d’où l’intérêt de conserver et protéger les écosystèmes calédoniens. De plus, ces travaux ont aussi montré la capacité des communautés bactériennes et fongiques de servir de bio-indicateurs, et plus particulièrement les communautés fongiques qui sont plus sensibles aux perturbations et variations de la couverture végétale. Il a aussi été démontré qu’en maquis ou forêts monospécifiques, les communautésectomycorhiziennes possèdent des fonctions similaires dans la production d’enzymes de dégradation de la matière organique. Ces travaux ont permis une meilleure connaissance des communautés microbiennes associées auxformations végétales des substrats ultramalfiques ainsi que des facteurs les structurant. Cela devrait améliorer la mise en place des futurs chantiers de restauration de ces écosystèmes.