Méthodologie de conception optimale de chaines de conversion et de stockage de l’énergie électrique
Auteur / Autrice : | Sadok Hmam |
Direction : | Luc Loron, Jean-Christophe Olivier, Salvy Bourguet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Électronique et Génie électrique |
Date : | Soutenance le 07/11/2016 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et technologies de l'information et mathématiques (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Institut de Recherche en Énergie Électrique de Nantes-Atlantique | |
Jury : | Président / Présidente : Xavier Roboam |
Examinateurs / Examinatrices : Eric Bideaux, Philippe Dessante | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Stéphane Brisset, Benoit Delinchant |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’optimisation de la conception des systèmes énergétiques nécessite la prise en compte de multiples phénomènes physiques de natures différentes. La difficulté pour simuler de tels problèmes réside dans le fait que les modèles sont couplés et interdépendants avec des constantes de temps éloignées. Ceci est donc très pénalisant pour le temps de calcul. L’objectif est alors de réduire les efforts de calcul afin de rendre possible l’optimisation de ces architectures complexes. La présente étude décrit une méthodologie de conception de systèmes multi-physiques complexes qui sont caractérisés par des dynamiques très variées. Cette méthodologie repose sur un formalisme générique et modulaire traduisant le fonctionnement du système par un ensemble de cycles et de sous-cycles. La mise en abyme des cycles, inspirée du principe des poupées russes, permet de créer une structure dite multi-couche répartie selon les échelles temporelles prises en compte. Pour réduire le coût de simulation global, des méthodes d’extrapolation à pas variables basées sur cycle ont été développées et implémentées sur chacune de ces couches. Les résultats des approximations obtenus à une couche inférieure sont ensuite utilisés pour effectuer des extrapolations sur une couche supérieure. Cette approche permet de réduire considérablement le temps de simulation en atteignant un facteur de gain supérieur à 1000, même en présence d’une grande disparité de constantes de temps du système. La méthodologie proposée a été validée sur l’étude de dimensionnement d’un navire tout-électrique et elle peut également être utilisée dans de nombreuses applications de transport et de production d’électricité.