Interroger les modèles d'intégration au prisme des politiques de formation linguistique : une comparaison entre Nantes et Bristol
Auteur / Autrice : | Joanne Walker |
Direction : | Martine Mespoulet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 08/11/2016 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Droit, Economie-Gestion, Sociétés, Territoires (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Centre Nantais de Sociologie | |
Jury : | Président / Présidente : Annie Collovald |
Examinateurs / Examinatrices : Alexandra Filhon | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Romuald Normand, Éric Verdier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse questionne la pertinence du recours à la référence à un modèle national d’intégration quand des acteurs multiples (gouvernement national, Union européenne, autorités publiques locales, société civile, secteur privé) concourent à la construction et à la réalisation d’une politique spécifique : celle qui a pour objectif de favoriser l’apprentissage de la langue nationale par les migrants adultes au moyen de la mise en place de cours de formation linguistique. La recherche étudie la construction, à de multiples niveaux, de dispositifs de formation linguistique en effectuant une comparaison entre deux villes, Nantes, en France, et Bristol, au Royaume-Uni. La thèse examine notamment les chevauchements entre modèles et cadres institutionnels qui déterminent les référentiels, catégories, normes et ressources dont les acteurs chargés de mettre en place les cours peuvent s’emparer. Au cours du processus de définition des usages de cet instrument de l’action publique, la construction de ce qui est caractérisé comme « besoin linguistique » dépend de négociations entre acteurs publics et privés dont les compétences se modifient constamment.