Organiser la montée en fiabilité d'un collectif d'organisations : acteurs, outils et modes de management : le cas des collectivités territoriales face à la crise
Auteur / Autrice : | Amandine Berger Sabbatel |
Direction : | Benoît Journé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 21/10/2016 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Droit, Economie-Gestion, Sociétés, Territoires (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Laboratoire d'Économie et de Management de Nantes-Atlantique | |
Jury : | Président / Présidente : Mathieu Detchessahar |
Examinateurs / Examinatrices : Mathilde Bourrier, Claude Gilbert, Isabelle Besançon-Lecointe | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Hervé Dumez, Hervé Laroche |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Face aux risques qui menacent le territoire français, l’échelon local est le premier niveau de réponse à la crise. Or, il est aussi le maillon faible de l’organisation de sécurité civile. Au niveau communal, l’organisation de la réponse à la crise est inégale et souffre d’un manque d’opérationnalité. Face au manque de moyens et d’expertise des communes dans ce domaine, les intercommunalités sont amenées à jouer un rôle de support, encore peu étudié aujourd’hui. Notre thèse explore alors la trajectoire de progression d’un collectif intercommunal dans la préparation de la réponse à la crise. Comment dépasser une logique de planification bien installée dans les processus organisationnels des collectivités territoriales ? Comment harmoniser le niveau de préparation des communes au sein d’un collectif très diversifié ? Notre thèse propose une réponse à travers l’articulation des logiques d’anticipation et de résilience, grâce à l’apport des théories sur la haute fiabilité organisationnelle (HRO). Grâce au travail d’accompagnement fourni par le risk-manager intercommunal (ou gestionnaire de risques), le Plan Communal de Sauvegarde (PCS) devient l’élément central d’une stratégie collective de montée en fiabilité, qui repose à la fois sur une dimension organisationnelle, cognitive et politique. En retour, notre thèse offre aux théories HRO une opportunité de penser la fiabilité comme une trajectoire, dans un cadre interorganisationnel, et propose d’enrichir l’analyse en y intégrant une dimension politique.