Mme Julie Favre née Velten, moraliste et pédagogue : approche herméneutique de la formation morale et des actions de Julie Favre
Auteur / Autrice : | Erwann Mainguy |
Direction : | Didier Moreau, Michel Fabre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation |
Date : | Soutenance le 06/12/2016 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cognition, éducation, interactions (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Centre de Recherche en Éducation (Nantes) | |
Jury : | Président / Présidente : Gabriele Weigand |
Examinateurs / Examinatrices : André Pachod, Jean Houssaye | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurence Cornu |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Julie Favre (1833-1896) née Velten, veuve de Jules Favre (1809-1880), est nommée à la direction de l’École de Sèvres à l’automne 1881, la première école normale pour les futures institutrices chargées de l’enseignement secondaire des jeunes filles. En 1886, elle commence à publier des ouvrages dans lesquels étaient fragmentés et commentés les écrits de Montaigne, des Stoïciens, de Socrate ou encore d’Aristote. Son but premier est de permettre à ses élèves, futures institutrices, d’avoir la possibilité de poursuivre leur formation morale tout au long de leur vie. Le but de notre recherche est de mettre en exergue, à travers une approche herméneutique, la formation morale proposée par Julie Favre. Tout comme les éducateurs de Port-Royal en leur temps, elle utilise et manipule les textes des auteurs antiques pour faire apparaître un archétype moral. Emersonienne convaincue, elle tente de nous montrer que l’on retrouve une même pensée chez tous ces génies qui ont su être à l’écoute de leur déité intérieure, leur âme. S’inspirant à la fois des Stoïciens, de Socrate, du christianisme, du transcendantalisme américain et du Romantisme son travail débouche sur une formation morale atypique. Nous montrerons également, grâce à de nombreuses archives, y compris des journaux manuscrits qu’elle fait apparaître une vie en adéquation avec sa pensée. Face à cela, nous tâcherons d’exposer le travail de Julie Favre encore inexploité, de montrer la formation morale qu’elle propose : un perfectionnement qui s’inscrit tout au long de la vie et tend vers la Vertu.