La qualité de vie des enfants âgés de 5 à 11 ans : conceptualisation, auto-''valuation et relations avec le contexte de scolarisation chez les élèves présentant une déficience intellectuelle
Auteur / Autrice : | Charlotte Coudronniere |
Direction : | Philippe Guimard, Fabien Bacro |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie du développement |
Date : | Soutenance le 07/12/2016 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cognition, éducation, interactions (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Centre de Recherche en Éducation (Nantes) | |
Jury : | Président / Présidente : Agnès Florin |
Examinateurs / Examinatrices : Ferran Casas, Daniel Mellier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Yanick Courbois, Fabien Fenouillet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Prenant appui sur l’étude de la qualité de vie des enfants au développement typique, cette thèse a pour objectifs d’appréhender la satisfaction de vie des enfants présentant une déficience intellectuelle âgés de 5 à 11 ans et d’étudier ses relations avec leur contexte de scolarisation. Pour y répondre, trois études complémentaires ont été réalisées. La première s’est attachée à examiner les perceptions relatives aux expériences de vie de 161 enfants scolarisés de la grande section de maternelle (GSM) au cours moyen deuxième année (CM2) afin d’identifier les dimensions constitutives de leur qualité de vie. Les résultats des focus groups montrent que ces jeunes accordent une importance particulière aux domaines des relations familiales et paritaires ainsi qu’à l’école. A partir de ces résultats, l’objectif principal de la deuxième étude était d’adapter et de valider la Multidimensional Student’s Life Satisfaction Scale (MSLSS) (Huebner, Zullig, & Runa, 2012) auprès de 340 enfants au développement typique et de 71 enfants présentant une déficience intellectuelle. De manière générale, les analyses indiquent que ce questionnaire présente des propriétés psychométriques satisfaisantes. Enfin, dans la troisième étude nous avons utilisé la MSLSS afin d’examiner prioritairement les relations entre la qualité de vie perçue de 66 élèves présentant une déficience intellectuelle et leur contexte de scolarisation (classes d’inclusion scolaire, CLIS versus instituts médico-éducatifs, IME). Les résultats montrent que chez les élèves de CLIS certains dispositifs visant à compenser leur handicap peuvent être source d’insatisfaction.