Impact de la colère sur l'attention, le traitement de l'information et les performances en conduite simulée
Auteur / Autrice : | Franck Techer |
Direction : | Yves Corson, Christophe Jallais, Alexandra Fort |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 03/11/2016 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cognition, éducation, interactions (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Laboratoire Ergonomie et sciences cognitives pour les transports (Bron, Rhône) | |
Jury : | Président / Présidente : George Andrew Michael |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Jallais, Emmanuel Lagarde | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Serge Boverie, Céline Lemercier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La colère est une émotion négative pouvant être à l’origine d’une conduite agressive, une sous-estimation des risques et un non-respect des règles du code de la route. Certaines de ces modifications pourraient être liées à une mauvaise perception de l’environnement ou une forme de distraction liée à la colère. L’objectif de cette thèse était d’étudier l’influence de la colère sur l’attention ainsi que sa répercussion sur les performances de conduite. La première étude de cette thèse a montré que la colère peut améliorer l’efficacité du réseau attentionnel d’alerte. Cette amélioration du réseau d’alerte ayant été observée lors d’une tâche informatisée, une seconde expérimentation a permis de tester l’existence d’un tel effet lors une tâche de conduite simulée à l’aide de mesures comportementales et éléctroencéphalographiques. Les résultats indiquent que la colère a perturbé le contrôle de la trajectoire et réduit l’attention investie dans le traitement sensoriel de l’information. Enfin, la dernière étude, également sur simulateur, a révélé que la colère pouvait perturber la réactivité lors d’une tâche de suivi de véhicule, tout en ayant un impact positif sur la détection de piétons. Les résultats de cette thèse renforcent l’intérêt de prendre en considération l’état interne du conducteur lors de la conception de véhicules ou d’aides à la conduite.