Facteurs de pathogenèse au cours des infections à virus BK : polymorphisme génétique viral et réponse immunitaire antivirale
Auteur / Autrice : | Simon Mazalrey |
Direction : | Berthe-Marie Imbert-Marcille, Céline Bodin-Bressollette |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aspects cellulaires et moléculaires de la biologie |
Date : | Soutenance le 05/10/2016 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : EA 4271 (Nantes) |
Jury : | Président / Présidente : Magali Giral |
Examinateurs / Examinatrices : Antoine Touzé | |
Rapporteur / Rapporteuse : Flore Rozenberg, Vincent Foulongne |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le polyomavirus BK (ou BKPyV) est un virus ubiquitaire qui infecte plus de 80% de la population adulte. Asymptomatique chez le sujet immunocompétent, il peut être la cause de cystites hémorragiques chez les greffés de cellules souches hématopoïétiques ou de néphropathies interstitielles après transplantation rénale. Parmi les facteurs de risques impliqués dans le développement des néphropathies à BKPyV, nous nous sommes intéressés à l’étude de la variabilité de la région régulatrice non codante (NCCR) du génome viral et à la réponse immunitaire cellulaire spécifique anti- BKPyV en post-greffe. La région NCCR du BKPyV est caractérisée par l’apparition de réarrangements (rrNCCR) chez certains patients présentant une virémie intense et prolongée. Ces réarrangements sont également observés in vitro au cours de la multiplication virale sur cellules permissives. Dans le but de caractériser les rrNCCR et d’étudier leur impact sur la réplication virale, nous avons étudié l’émergence de ces réarrangements in vitro et in vivo sur des échantillons cliniques d’une cohorte de transplantés du rein du CHU de Nantes. Par ailleurs, nous avons étudié la réponse spécifique anti-BKPyV dans les premiers mois postgreffe dans une cohorte prospective de patients adultes transplantés de rein. Nos résultats montrent une augmentation du taux des anticorps au cours de l’infection, et l’absence de valeur prédictive de la réponse médiée par les lymphocytes T sur la survenue d’une infection active à BKPyV. L’ensemble de ces résultats contribue à une meilleure compréhension des mécanismes en jeu au cours des infections à BKPyV en transplantation rénale.