Thèse soutenue

Contributions en géométrie combinatoire : rayons du cercle circonscrit différentes, théorèmes géométriques de type Hall, théorèmes fractionnaires de type Turán, matroïdes chemin du réseau et transversales de Kneser
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Auteur / Autrice : Leonardo Ignacio Martinez Sandoval
Direction : Jorge L. Ramírez AlfonsínLuis Montejano Peimbert
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques et modélisation
Date : Soutenance le 12/01/2016
Etablissement(s) : Montpellier en cotutelle avec Universidad nacional autónoma (Mexico)
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Information, Structures, Systèmes (Montpellier ; 2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Montpelliérain Alexander Grothendieck (Montpellier ; 2003-....)
Jury : Président / Présidente : Gelasio Salazar Anaya
Examinateurs / Examinatrices : Jorge L. Ramírez Alfonsín, Luis Montejano Peimbert, Gelasio Salazar Anaya, Xavier Goaoc, Jonathan Chappelon, Javier Bracho Carpizo
Rapporteurs / Rapporteuses : Gelasio Salazar Anaya, Xavier Goaoc

Résumé

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La géométrie combinatoire est une large et belle branche des mathématiques. Cette thèse doctorale se compose de l'étude de cinq sujets différents dans ce domaine. Même si les problèmes et les techniques utilisés pour y faire face sont divers, ils partagent le même objectif : étudier l'interaction entre les structures combinatoires et géométriques. Dans le chapitre 1, nous étudions le problème suivant : pour un entier positif k, combien de points en position générale devons-nous prendre dans le plan de sorte que nous pouvons toujours trouver k d'entre eux définissant des triangles avec un rayon du cercle circonscrit distinct ? Cette question a été posée par Paul Erdös en 1975 qui a lui même proposé une solution en 1978. Toutefois, la preuve a omis par inadvertance un cas non trivial. Nous avons repris ce cas et donné une solution à la question en utilisant des outils de base de la géométrie algébrique et nous fournissons une borne polynomiale pour le nombre de points nécessaires. Dans le chapitre 2, nous sommes intéressés par de généralisations géométriques du critère de Hall pour les couplages dans les graphes bipartits (1935). Nous obtenons des théorèmes géométriques type Hall pour des ensembles convexes disjoints et pour points en position générale dans l'espace euclidien. Les outils de ce chapitre sont topologiques, et l'approche est motivée par une méthode remarquable introduite par Aharoni et Haxell en 2000 ainsi que par ses généralisations. D'autre part, dans le chapitre 3, nous commençons par un théorème de Helly fractionné de 1979 due à A. Liu et M. Katchalski pour motiver un résultat combinatoire. Nous étudions des conditions combinatoires que des familles de graphes doivent avoir pour permettre d'obtenir des versions plus fine du théorème de Turán. Nous trouvons des liens intéressants entre les nombres de Turán, les nombres chromatiques et les nombres de clique dans la famille. Les outils de ce chapitre sont purement combinatoires. Dans le chapitre 4, nous nous concentrons sur l'obtention des résultats pour la bien connue classe des matroïde chemin du réseau introduite par Bonin, de Mier et Noy en 2003. La contribution principale est de prouver pour cette classe la validité d'une conjecture de Merino et Welsh (1999) sur une inégalité de certaines valeurs du polynôme de Tutte. Pour ce faire, nous introduisons et étudions des serpents, une classe spéciale de matroïdes chemin du réseau "mince''. Enfin, dans le chapitre 5, nous étudions une variante d'un problème des transversales posé par J.L. Arocha, J. Bracho, L. Montejano et J.L. Ramírez-Alfonsín en 2010. Dans leur travaux originaux, ils ont remarqué que si nous avons peu de points dans l'espace euclidien alors il est possible de trouver une transversale d'une dimension donnée qui travers les enveloppes convexes de tous les k-ensembles de points. De même, ils montrent qu'il est impossible de trouver une telle transversale lorsque nous avons beaucoup de points. Les auteurs donnent des bornes spécifiques et ils laissent aussi quelques problèmes ouverts. Si la définition de transversale est légèrement plus restrictive, alors le problème peut être étudié en utilisant la théorie des matroïdes orientés. Dans la présente thèse, nous fournissons les détails de cette relation et nous donnons des bornes pour la famille de polytopes cycliques.