Auteur / Autrice : | Myriam Richaud |
Direction : | Simon Galas, Pierre Cuq |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie Santé |
Date : | Soutenance le 13/12/2016 |
Etablissement(s) : | Montpellier |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé (Montpellier ; Ecole Doctorale ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des Biomolécules Max Mousseron [Pôle Chimie Balard] / IBMM |
Jury : | Président / Présidente : Laurence Vian |
Examinateurs / Examinatrices : Simon Galas, Pierre Cuq, Sandrine Frelon, Catherine Lecomte | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Stephen Baghdiguian, Florence Solari |
Résumé
Comprendre les mécanismes de sénescence ou développer de nouveaux anti-cancéreux impose d’utiliser des modèles biologiques divers et complémentaires. De par sa facilité de mise en œuvre, la culture cellulaire est une des méthodes les plus employées. Cependant, travailler sur des cellules isolées ne permet pas toujours d’extrapoler les résultats à des conditions plus complexes comme un organisme entier. Les biologistes disposent alors de modèles intégrés plus ou moins évolués : levures, poissons (zebrafish …), grenouille (xénope …), insectes (drosophile …), rongeurs (souris, rats …), chien, primates, etc. Cependant leur mise en œuvre est souvent difficile, tant d’un point de vue administratif que technologique.L’objectif de notre travail a été d’initier le développement de deux nouveaux modèles biologiques intégrés (Caenorhabditis elegans et Hypsibius dujardini), beaucoup plus facilement manipulables, pour des études en oncopharmacologie et sénescence.Le potentiel de Caenorhabditis elegans a été évalué au travers de deux axes : (i) nous avons utilisé le nématode pour déterminer les potentiels toxiques, mutagènes et cancérogènes de gaz candidats au remplacement du gaz SF6 (ii) à l’aide du Seahorse XF24 Analyzer, nous avons mis au point un test fonctionnel original : la mesure de la respiration mitochondriale du nématode entier.Nous avons choisi de développer comme second modèle, Hypsibius dujardini, beaucoup moins travaillé que C. elegans. C’est un tardigrade connu pour sa résistance aux conditions extrêmes, notamment à la dessication. Afin de mieux comprendre cette résistance, nous avons choisi d’analyser le fonctionnement mitochondrial de cet organisme en sortie d’anhydrobiose, en utilisant des marquages mitochondriaux et en mesurant sa respiration à l’aide du Seahorse XF24 Analyzer.