Une nouvelle littérature du travail en Italie au XXIe siècle : un engagement pour une éthique de la terre et des relations humaines »
Auteur / Autrice : | Romano Summa |
Direction : | Angela Biancofiore |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | ETUDES ROMANES spécialité Etudes italiennes |
Date : | Soutenance le 12/12/2016 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Recherches sur les suds et les orients (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Silvia Contarini |
Examinateurs / Examinatrices : Flaviano Pisanelli | |
Rapporteur / Rapporteuse : Matteo Palumbo |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Notre thèse explore la relation entre création littéraire et travail dans les années deux mille. Cet itinéraire de recherche est d’une grande actualité : dans les dernières années nous pouvons signaler la parution d’un grand nombre de livres centrés sur le monde professionnel, si bien que les critiques ont parlé d’une « nouvelle littérature du travail en Italie », après la « littérature industrielle italienne » des années cinquante et soixante. Il s’agit d’œuvres littéraires qui décrivent, avec un grand réalisme, les transformations socio-économiques de notre temps : l’économie néocapitaliste, toujours plus agressive, s’impose à toute la planète, menaçant de faire disparaître les différences culturelles ; la révolution technologique a drastiquement réduit les temps et les coûts de production et a provoqué l’accroissement du chômage ; les nouveaux pauvres poussent pour entrer dans les pays riches, et des nouvelles formes de discrimination et d’esclavage peuvent se vérifier ; dans le marché du travail règnent la flexibilité et la précarité, de sorte que le travailleur de nos jours est investi par une sensation permanente de risque et d’insécurité ; en même temps, les activités de certaines entreprises ont un impact destructeur sur la nature. Les écrivains contemporains ont dénoncé que ces mutations sont à la base d’une logique de surproduction très répandue dans notre société, qui met en danger l’environnement et les droits humains. Ils élaborent alors des formes d’écritures hybrides et novatrices, à travers lesquelles ils visent à fonder une éthique de la terre et des relations humaines.