Létopolis et la IIe province de Basse-Égypte : recherches de géographie religieuse.
Auteur / Autrice : | Léo Cagnard |
Direction : | Marc Gabolde |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Égyptologie |
Date : | Soutenance le 09/12/2016 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Territoires, Temps, Sociétés et Développement (Montpellier ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Archéologie des sociétés méditerranéennes (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Christiane Zivie-Coche |
Examinateurs / Examinatrices : Ivan Guermeur | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Coulon, Didier Devauchelle |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse a pour objet l’étude de la IIe province de Basse-Égypte, et de ses villes, dont la principale était Khem/Sékhem. Cette région devint le nome Létopolite à partir de l’époque ptolémaïque d’après sa métropole nouvellement nommée Létopolis. De nos jours, elle correspond, approximativement, au nord du gouvernorat de Giza et seuls quelques vestiges y furent retrouvés, notamment à l’emplacement de l’ancienne métropole, aujourd’hui Aousîm, située à 12 km au nord-ouest du Caire. Ces découvertes ne permettent pas d’appréhender à leur juste valeur la toponymie et les cultes anciens. En revanche, la province et les quelques toponymes qui peuvent y être localisés - Khem/Sekhem, Iyt, Imhedj/Kemhedj, Sakhebou, Ro-hésaou, Sa-ta, … - sont présents dans des sources égyptiennes, à la fois sacrées et profanes, provenant de l’extérieur de cette région et cela depuis l’Ancien Empire jusqu’à l’époque romaine. Le corpus documentaire établi réuni ainsi les documents mentionnant les toponymes de cette zone d’étude, ses dieux ou les titres locaux, depuis la période thinite jusqu’à l’époque romaine, en langue égyptienne et en écriture hiéroglyphique, hiératique et démotique. La finalité de ce travail ayant pour but de dresser un portrait général de cette région, principalement par le biais d’une étude de géographie religieuse, et d’essayer, à partir de sources qui lui sont extérieures, de déterminer quels pouvaient être les contextes locaux, et ceux dépendant d’une théologique nationale et extérieure à sa région. Quatre axes principaux sont développés dans la synthèse. Premièrement, l’étude des lieux vise à présenter leur toponymie, leur éventuelle identification et localisation, leur fonction ainsi que les éléments historiques connus. La deuxième partie aborde les dieux en-eux-mêmes, classés selon leur ville, ou sanctuaire principal, en détaillant leurs fonctions et leurs caractéristiques. Troisièmement, nous abordons les mythes, les rites et les res sacrae de la province qui présentent ainsi les thèmes principaux qui lui sont rattachés localement et dans la religion nationale. Enfin, la quatrième partie est consacrée à une étude prosopographique et une analyse des titres apparaissant dans la province en présentant les différentes familles enregistrées et les titres et fonctions qu’elles portaient durant toute l’Histoire égyptienne.