Régulation du système nerveux autonome par l’activité physique : relation étroite dans la physiopathologie du vieillissement et la prévention de la morbi-mortalité
Auteur / Autrice : | David Hupin |
Direction : | Frédéric Roche, Pascal Édouard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie et Physiologie de l'exercice |
Date : | Soutenance le 15/12/2016 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Ingénierie Santé (Saint-Etienne) |
Partenaire(s) de recherche : | Etablissement opérateur d'inscription : Université Jean Monnet (Saint-Étienne ; 1969-....) |
Jury : | Président / Présidente : Martine Duclos |
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Doutreleau, Vincent Gremeaux, Jari Antero Laukkanen, Georges Lefthériotis, Jean-Claude Barthélémy | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Stéphane Doutreleau, Vincent Gremeaux, Jari Antero Laukkanen |
Mots clés
Résumé
Une activité physique régulière est une stratégie efficace pour un vieillissement réussi. Quinze minutes d’activité physique par jour pourraient être une dose cible raisonnable chez les personnes âgées saines, atteintes de pathologies chroniques ou reprenant une activité physique régulière. L’épreuve d’effort au sein de la visite médicale de non contre-indication à la pratique sportive doit être réalisée dans le cadre du dépistage du risque cardiovasculaire des sujets âgés de plus de 50 ans. Cette faible dose d’activité physique requise freinerait la diminution physiologique de la régulation du système nerveux autonome et réduirait de manière significative la morbi-mortalité cardiovasculaire notamment. Ainsi, une augmentation progressive de ces 15 min pourrait leur permettre de se rapprocher des 150 minutes d’activité physique recommandées par semaine. La promotion de l’activité physique visant à diffuser le message : « même un peu c’est bien, évidemment plus c’est mieux » pourrait permettre d’encourager les sujets âgés à remplacer leurs périodes d’inactivité physique et de sédentarité par des périodes mêmes courtes d’activité physique. L’optimisation de la régulation du système nerveux autonome par l’activité physique pourrait être une des clés de réponse à la recherche d’une thérapeutique non médicamenteuse pour bien vieillir.