Création photographique publicitaire et industrie : Le cas des Editions Paul-Martial
Auteur / Autrice : | Anne-Céline Callens |
Direction : | Danièle Méaux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'art |
Date : | Soutenance le 06/09/2016 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Etablissement opérateur d'inscription : Université Jean Monnet (Saint-Étienne ; 1969-....) |
Laboratoire : Centre interdisciplinaire d'Etudes et de Recherches sur l'Expression Contemporaine (Saint-Etienne ; 1969-2020) | |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Genin |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Genin, Olivier Lugon, Michel Rautenberg, Dominique Versavel, Martine Dancer |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Durant la période de prospérité des années 1920, avec l’accroissement de la consommation résultant de la seconde révolution industrielle, de nouvelles stratégies commerciales se mettent en place. Alors que la publicité moderne en est à ses premiers balbutiements, les Éditions Paul-Martial — qui sont créées à Paris en 1926 — deviennent, grâce à leur fondateur Paul Martial Haeffelin, une des entreprises les plus novatrices dans le domaine. Elles proposent plusieurs types de prestations : la conception de lignes graphiques, de logotypes, d’affiches, d’annonces, d’encarts qui sont publiés dans les magazines, l’édition de brochures, catalogues et ouvrages publicitaires, ou encore la conception de stands d’exposition. L’entreprise se spécialise dans le domaine industriel. Elle est dotée d’un atelier de graphisme et de typographie, d’une imprimerie et d’un studio photographique. Entre 1929 et 1960, de nombreux reportages extérieurs sont également réalisés sur l’ensemble du territoire français à la demande de grandes sociétés comme la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et d'Homécourt, les Établissements Arbel, la Société des aéroplanes Henry Potez, la SNCF, Schneider & Cie, Moët & Chandon ou encore l’OTUA. Les archives du studio photographique de l’entreprise sont aujourd’hui réparties dans quatre grandes collections : celle du musée d’art moderne et contemporain de Saint Étienne Métropole, celle du département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France, celle du Kunstmuseum de Bâle et celle du collectionneur Marc Pagneux. Elles permettent de constater que l’entreprise a œuvré à la promotion de l’industrie durant plus de trente ans en développant une esthétique photographique propre à l’époque, faisant preuve de nombreuses affinités avec l’avant-garde artistique.