Détection d'objets faiblement supervisée par modèles de pièces déformables et réseaux de neurones convolutionnels
Auteur / Autrice : | Yuxing Tang |
Direction : | Liming Chen, Emmanuel Dellandréa |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 14/12/2016 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale InfoMaths (Lyon ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : École Centrale de Lyon (1857-....) |
Equipe de recherche : Extraction de Caractéristiques et Identification | |
Jury : | Président / Présidente : Amaury Habrard |
Examinateurs / Examinatrices : Liming Chen, Emmanuel Dellandréa, Georges Quénot | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Francesc Moreno-Noguer, Guoying Zhao |
Mots clés
Résumé
Dans cette thèse, nous nous intéressons au problème de la détection d’objets faiblement supervisée. Le but est de reconnaître et de localiser des objets dans les images, n’ayant à notre disposition durant la phase d’apprentissage que des images partiellement annotées au niveau des objets. Pour cela, nous avons proposé deux méthodes basées sur des modèles différents. Pour la première méthode, nous avons proposé une amélioration de l’approche ”Deformable Part-based Models” (DPM) faiblement supervisée, en insistant sur l’importance de la position et de la taille du filtre racine initial spécifique à la classe. Tout d’abord, un ensemble de candidats est calculé, ceux-ci représentant les positions possibles de l’objet pour le filtre racine initial, en se basant sur une mesure générique d’objectness (par region proposals) pour combiner les régions les plus saillantes et potentiellement de bonne qualité. Ensuite, nous avons proposé l’apprentissage du label des classes latentes de chaque candidat comme un problème de classification binaire, en entrainant des classifieurs spécifiques pour chaque catégorie afin de prédire si les candidats sont potentiellement des objets cible ou non. De plus, nous avons amélioré la détection en incorporant l’information contextuelle à partir des scores de classification de l’image. Enfin, nous avons élaboré une procédure de post-traitement permettant d’élargir et de contracter les régions fournies par le DPM afin de les adapter efficacement à la taille de l’objet, augmentant ainsi la précision finale de la détection. Pour la seconde approche, nous avons étudié dans quelle mesure l’information tirée des objets similaires d’un point de vue visuel et sémantique pouvait être utilisée pour transformer un classifieur d’images en détecteur d’objets d’une manière semi-supervisée sur un large ensemble de données, pour lequel seul un sous-ensemble des catégories d’objets est annoté avec des boîtes englobantes nécessaires pour l’apprentissage des détecteurs. Nous avons proposé de transformer des classifieurs d’images basés sur des réseaux convolutionnels profonds (Deep CNN) en détecteurs d’objets en modélisant les différences entre les deux en considérant des catégories disposant à la fois de l’annotation au niveau de l’image globale et l’annotation au niveau des boîtes englobantes. Cette information de différence est ensuite transférée aux catégories sans annotation au niveau des boîtes englobantes, permettant ainsi la conversion de classifieurs d’images en détecteurs d’objets. Nos approches ont été évaluées sur plusieurs jeux de données tels que PASCAL VOC, ImageNet ILSVRC et Microsoft COCO. Ces expérimentations ont démontré que nos approches permettent d’obtenir des résultats comparables à ceux de l’état de l’art et qu’une amélioration significative a pu être obtenue par rapport à des méthodes récentes de détection d’objets faiblement supervisées.