Thèse soutenue

Histoire de l'ufologie en France : des premières recherches individuelles sur les soucoupes volantes à la constitution de réseaux d'étude des ovnis (des années 1940 à nos jours)

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Auteur / Autrice : Manuel Wiroth
Direction : Éric Baratay
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 21/10/2016
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur de soutenance : Université Jean Moulin (Lyon ; 1973-....)
Jury : Président / Présidente : Dominique Pestre
Examinateurs / Examinatrices : Éric Baratay, Dominique Pestre, Jean-Pierre Brach, Élisabeth Claverie, Lionel Obadia, Jean-Pierre Rospars
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Pierre Brach, Élisabeth Claverie

Résumé

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La recherche sur les soucoupes volantes commence à la fin des années 1940 en France. Elle est principalement le fait de ceux qui se nomment « soucoupistes ». En parallèle de cette activité exercée essentiellement à titre individuel, l’armée mène également ses propres enquêtes. Son intérêt pour la question ne se dément pas depuis les années 1940, même si les informations concernant son implication et son action se révèlent peu accessibles. De leur côté les soucoupistes s’agrègent et les premiers groupements privés d’envergure apparaissent dans les années 1950 et se généralisent à la fin des années 1960. La décennie 1970 correspond, quant à elle, à l’âge d’or de l’ufologie en France : les organisations se comptent par centaines et les ufologues par milliers. Un véritable réseau de recherche scientifique sur les ovnis apparait donc. Ce réseau s’articule autour des groupements de personnes et des individus -qui publient dans des revues spécialisées- et tente de se connecter à une ufologie scientifique publique en plein essor. Cette dernière, placée sous l’égide du CNES, prend le nom de GEPAN. Ce service, plusieurs fois rebaptisé, existe toujours aujourd’hui. Il s’appuie sur l’armée –principalement la gendarmerie- et certaines administrations qui le pourvoient en informations OVNI. L’ufologie française –en déclin depuis les années 1980- se caractérise donc par la coexistence d’un réseau de recherche privé et d’un réseau public qui, hormis en de rares occasions, collaborèrent très peu, cette situation contribuant à la maigreur des résultats obtenus par les ufologues.