Auteur / Autrice : | Julie Villessèche |
Direction : | Jean Soubrier, Jim Walker |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes anglophones |
Date : | Soutenance le 26/09/2016 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de recherches en terminologie et traduction (Bron, Rhône) |
établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....) | |
Laboratoire : Centre de recherches en terminologie et traduction | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Rémi Lapaire |
Rapporteurs / Rapporteuses : Kristy Beers Fägersten, Sue Harris |
Résumé
Cette thèse pose la question du travail des examinateurs au travers des classifications britannique et française de films : au Royaume-Uni, le BBFC (British Board of Film Classification) est l’institution en charge de la classification des films ; en France, c’est la Commission de Classification des Œuvres cinématographiques qui s’en occupe. La problématique de ce sujet est : comment les pratiques des examinateurs et les évolutions sociales et institutionnelles ont façonné la création et le développement d’un critère langage au sein des systèmes de classification britannique et français ? En effet, selon les stéréotypes, ces classifications sont généralement mises en opposition : le BBFC est présenté comme une machine à compter les jurons, alors que la classification française est décrite comme étant libérale. Cette thèse vise à expliquer l’origine de ces stéréotypes et à mettre en lumière la place du critère langage au sein de ces classifications de films.