Une étude du capitalisme libanais : un mode de coordination destructive ?
Auteur / Autrice : | Noujoud Baroudi |
Direction : | Jérôme Blanc |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 29/01/2016 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques et gestion (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....) |
Laboratoire : Triangle : Action, Discours, Pensée politique et économique (Lyon ; 2005-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Gérard Klotz |
Examinateurs / Examinatrices : Jérôme Blanc | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jaime Marques-Pereira, Gretta Saab |
Résumé
Un « mode de coordination » est un concept qui définit l’interaction entre les rapports sociaux et l’économie. Celle-ci, qui ne peut pas être séparée du politique, se développe grâce au fonctionnement des différentes formes institutionnelles. Plusieurs modes de coordination ont été identifiés par la littérature, à savoir, le « mode de coordination par le marché », le « mode de coordination éthique » et le « mode de coordination bureaucratique ». Vahabi (2010) a introduit un nouveau type de coordination qu’il a nommé : « mode de coordination destructive ». Celui-ci privilège la violence et les moyens coercitifs dans les relations sociales et assure une allocation appropriative des ressources. Vahabi présente la République iranienne comme un exemple-type du « mode de coordination destructive » étant donné son capitalisme rentier et la corruption de son système politique dans la gestion des ressources. Nous nous intéressons, dans ce travail de recherche, à étudier dans quelle mesure le cas du Liban peut être analysé à la lumière de ce mode de coordination destructive.